mardi 30 décembre 2014

POURQUOI CERTAINS DIABETIQUES PRENNENT-ILS DES COMPRIMES ET D'AUTRES DE L'INSULINE???

Le diabète de type 2 est une maladie évolutive. Lors du diagnostic, 50% des cellules du pancréas sont déjà "épuisées" sans retour possible.

Le pancréas va continuer à s'épuiser jusqu'à ce qu'il ne puisse fabriquer d'insuline et que l'on soit obligé d'en apporter sous forme d'injections.

L'évolution du diabète ne peut pas être évitée mais il est possible de la retarder en maintenant un bon équilibre glycémique grâce à une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et des médicaments.

Finalement, après un délai plus ou moins long (très prolongé si le diagnostic est précoce et un bon équilibre est maintenu),l’insuline sera nécessaire.

Elle ne doit pas faire peur : elle permet au contraire de sauver de nombreuses années de bonne qualité de vie au prix d’une ou plusieurs injections par jour ne prenant que quelques secondes, pouvant être faites très discrètement grâce aux stylos injecteurs et étant parfaitement indolores.

Il ne faut pas trop attendre pour débuter l’insuline sinon des complications risquent d’apparaître.

Zoom sur les traitements :

La tendance est souvent d’arrêter les traitements une fois que la glycémie, la tension artérielle ou le cholestérol sont normalisés.

Le diabète et toutes les anomalies qui l’accompagnent sont des maladies chroniques.

Arrêter le traitement reviendrait à enlever ses lunettes une fois que l’on voit bien!
Si votre glycémie s’est normalisée, c’est grâce au traitement (et bien sûr aussi à l’alimentation que vous surveillez).
Si vous arrêtez le traitement, la glycémie remontera… Si vous ne tolérez pas le traitement, parlez-en à votre médecin et/ou à votre pharmacien.

Parfois, de simples conseils peuvent améliorer les choses. Sinon, il y a toujours une autre possibilité de traitement.

 Mais n’arrêtez pas le traitement de vous-même!


mardi 6 mai 2014

POURQUOI MESURER SA GLYCEMIE ???

L'AutoSurveillance Glycémique (ASG) présente beaucoup d'avantages.

1) L'ASG vous permet de connaître immédiatement votre glycémie.

2) L'ASG vous permet de voir l'effet d'un aliment sur votre glycémie.

3) L'ASG vous permet d'adapter vos doses d'insuline.

4) L'ASG est également importante lorsque la glycémie peut varier de façon inhabituelle : activité physique mais aussi, maladie, stress, prise de certains médicaments (cortisone par exemple).

5) L'évolution de la moyenne des glycémies indiquée par votre lecteur vous permet de savoir si votre équilibre s'améliore ou non.

6) Il est important de noter les glycémies sur un carnet en utilisant bien les colonnes prédéfinies (avant repas et après repas).
Cela permet une lecture "verticale" du carnet et ainsi de déterminer à quel(s) moment(s) de la journée vos glycémies sont souvent anormales (trop hautes ou trop basses).

Zoom sur l'ASG :

1) Les résultats sont en mg/dl
Par exemple 235 mg/dl = 2,35 g/l, 73 mg/dl = 0,73 g/l.

2) Utilisez l'ASG avant mais aussi 2 heures après le début du repas pour évaluer l'effet des aliments et du traitement.

3) Discutez du nombre et de l'horaire des tests à réaliser avec votre médecin ainsi que de la conduite à tenir devant un résultat donné.

vendredi 11 avril 2014

QU'EST CE QUE L'HBA1C...??? A QUOI SERT-ELLE...???

L'hba1c signifie hémoglobine glyquée. Le glucose a la propriété de se fixer sur l'hémoglobine des globules rouges en fonction de sa concentration. L'hba1c correspond à la quantité de glucose fixé par les globules rouges au cours des 3 derniers mois.

Chez un individu non diabétique, l'hba1c est à moins de 6 %. L'objectif au cours du diabète est d'obtenir une hba1c à moins de 6,5 % même si la valeur reste souvent acceptable jusqu'à 7 %. Au dessus de 8 %, il y a danger réel et nécessité de discuter rapidement avec son médecin d'un changement de traitement.

Une élévation de 1 % de l'hba1c correspond environ à une augmentation de 30 mg/dl de la glycémie moyenne au cours des 3 derniers mois mais aussi de 30 % du risque de complications.
Inversement, chaque fois que vous réduisez de 1 % votre hba1c, vous réduisez de 30 % votre risque de complications.

Zoom sur les discordances entre hba1c et glycémie à jeun :

Plusieurs échelles de correspondance entre hba1c et moyenne glycémique sur 3 mois existent mais une des plus pratiques correspond au tableau ci-dessous.
Il arrive que la glycémie à jeun soit bien plus basse que l'hba1c ne le laisserait supposer (exemple : glycémie à jeun à 110 mg/dl, hba1c à 8 %). Dans ce cas, il faut suspecter une augmentation des glycémies après les repas et il est donc également important de les surveiller.
Si votre lecteur le permet, comparez les moyennes des glycémies avant et après repas.
Vous pourriez avoir des surprises...!!!

% hba1c :                                          Moyenne glycémique sur
                                                                3 mois (mg/dl)

        6                                                            120
        7                                                            150
        8                                                            180
        9                                                            210





mercredi 9 avril 2014

QUELS SONT LES SYMPTOMES DU DIABETE....???

Les symptômes du diabète de type 1 sont généralement visibles ; la plupart des cas surviennent avant 35 ans :

1) Soif importante.

2) Envie fréquente d'uriner y compris la nuit.

3) Amaigrissement malgré un appétit conservé voire augmenté.

4) En l'absence de traitement par insuline, risque de troubles de la conscience et de coma (acidocétose).

Les symptômes du diabète de type 2 sont en revanche quasiment inexistants. Le diabète apparaît généralement après 40 ans mais on commence à voir des cas chez des adultes jeunes voire des adolescents.

Le diabète de type 2 :

1) Est silencieux.

2) Est aussi dangereux à long terme que le diabète de type 1.

3) Doit être traité (d'abord par la diététique et l'activité physique, puis par les comprimés et enfin par  l'insuline).

Zoom sur les facteurs de risques :

Mal connu dans le diabète de type 1 et 2, ils sont représentés par :

1) L'hérédité.

2) Le surpoids (surtout s'il est localisé autour de la taille).

3) L'hypertension artérielle.

4) L'augmentation des triglycérides dans le sang.

5) Pour les femmes, le fait d'avoir eu un enfant pesant plus de 4 kg à la naissance (signe d'une probable hyperglycémie pendant la grossesse).

6) L'age.

7) Bon cholestérol (cholestérol HDL < 0,4 g/l).




QU'EST CE QUE LE DIABETE....???

La glycémie est la quantité de sucre (glucose) dans le sang. Le diabète est une augmentation de la glycémie :

Glycémie normale : Entre 70 mg/dl et 110 mg/dl à jeun et dans les 2 heures qui suivent un repas.

" Pre-diabète " : Entre 110 et 126 mg/dl à jeun

Diabète : Au dessus de 126 mg/dl à jeun.

Dans le diabète, la glycémie s'élève car l'hormone, (l'insuline) qui permet au glucose d'entrer dans vos cellules pour leur fournir de l'énergie, est absente ou insuffisante ou a du mal à agir.
L'insuline est en fait la clé qui permet au sucre (l'énergie de votre corps) de rentrer dans vos cellules, tout comme la clé de votre réservoir vous permet de mettre de l'essence dans votre véhicule.

Dans le diabète de type 1, la clé est perdue : il faut la remplacer.
Dans le diabète de type 2 (le plus fréquent), la serrure est bouchée (ce sont généralement les graisses au niveau du ventre qui empêchent l'insuline d'agir) : il faut déboucher la serrure, aider à la production de clés et à terme également la remplacer.

Zoom sur l'insuline :

Diabète de type 1 :

Vitale!!! Sans l'insuline, il y a rapidement une augmentation importante de la glycémie et risque d'acidocétose.

Diabète de type 2 : 

1)
Toujours suffisante pour éviter l'acidocétose.

2) Mais reste à terme nécessaire pour avoir un bon équilibre glycémique et éviter les complications.

3) Le traitement par insuline peut être retardé en maintenant un bon équilibre glycémique.

4) Il faut donc rechercher l'équilibre, d'abord grâce à une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Puis, si insuffisant, par des médicaments.






mercredi 26 mars 2014

NUTRITION : La pratique

Le petit déjeuner :

1) Un rôle important...

Un bon petit déjeuner apporte 20 à 25% de l'énergie quotidienne. Equilibré, il permet de bien démarrer la journée et de tenir jusqu'au déjeuner, en limitant les risques d'hypoglycémie.

2) Comment composer votre petit déjeuner ?

1 boisson : thé, café, tisane, chicorée...
1 féculent, de préférence complet : pain, céréales du petit déjeuner, biscottes...
1 produit laitier : yaourt nature ou édulcoré, lait écrémé ou demi écrémé, fromage blanc 0 ou 20% de matière grasse...
1 fruit : kiwi, orange, pamplemousse, clémentine... Préférez les entiers plutôt qu'en jus, leur index glycémique est plus faible.
1 noisette de beurre ou de margarine (personnellement je préfère le beurre).
1 produit sucré, s'il vous est indispensable.

3) Vous êtes gourmand ?

Les viennoiseries contiennent beaucoup de matières grasses et du sucre. Elles remplacent occasionnellement le pain beurré et le produit sucré de votre petit déjeuner.

Le déjeuner :

1) Un moment à privilégier...

Il apporte 35 à 40 % des apports énergétiques de la journée. Installez vous à table, prenez le temps de savourer votre repas et profitez de ce moment de détente.

2) Comment composer votre déjeuner ?

1 produit laitier : fromage blanc, yaourt, fromage (limitez vous à 1 portion par jour)...
1 viande, un poisson ou des oeufs.
Des fruits et/ou des légumes : avec un fruit ou un légume cru par repas et des légumes cuits consommés en alternance des féculents en accompagnement du plat.
1 féculent : en entrée, en dessert ou en accompagnement du plat et/ou sous forme de pain.
Un peu de matières grasses.
Un peu de sucre ou un édulcorant de type aspartam ou acésulfam, dont l'apport énergétique est négligeable.
De l'eau, seule boisson indispensable.

Le dîner :

1) Un repas variable...

Convivial, familial, festif...le dîner est plus léger que le déjeuner. Il apporte 30 à 35 % des apports énergétiques de la journée.
Composez votre dîner sur la même structure que le déjeuner.

2) Ce soir vous recevez ?

Proposez un menu gourmand et léger. Privilégiez poissons, fruits de mer, légumes verts, pains spéciaux et desserts à base de fruits. Pour finir ce repas en beauté, pensez aux cafés, tisanes et thés aux saveurs originales.

Pour l'apéritif
Proposez un assortiment du jardin (crudités) ou de la mer (crevettes, moules, surimi) en remplacement des gâteaux apéritifs traditionnels.

Et l'alcool
Les boissons alcoolisées apportent des calories et sont susceptibles de provoquer un déséquilibre du contrôle de la glycémie.

La collation :

1) Pourquoi fractionner ses repas ?

Une ou plusieurs collations, en plus des trois repas principaux, peuvent être nécessaires pour réguler votre glycémie.
Ces collations facultatives répondent à des recommandations particulières.
Suivez les conseils de votre médecin traitant.

2) Votre collation n'est pas systématique ?

Les jours ou vous faîtes une collation, veillez à adapter les autres repas. La collation ne vient pas en ajout des trois repas de la journée. Elle permet une répartition différente de l'énergie et donc des aliments sur la journée. Parlez en à votre médecin afin qu'il adapte votre traitement si nécessaire.

3) Conseil :

Il est important de bien structurer votre ou vos collations. Pris ensemble, les aliments des différents groupes ralentissent la vitesse d'absorption des glucides et favorisent ainsi la régulation de la glycémie. Voilà une des différences avec le grignotage.

Au même titre que votre traitement, la nutrition est un facteur clé dans la gestion du diabète. En maîtrisant la composition de vos repas, vous devenez acteur de votre santé.
L'équilibre alimentaire associé à la pratique régulière d'une activité physique, au moins équivalente à 30 minutes de marche rapide chaque jour, sont deux facteurs déterminants pour la maîtrise de votre glycémie.



mercredi 19 mars 2014

COMMENT BIEN FAIRE UNE INJECTION D'INSULINE???

 Avant l'injection :

1) La peau et les mains doivent être propre.

2) Le choix des aiguilles doit être adapté à la morphologie de chacun (celles de 8 mm sont adaptées à la plupart des patients).

3) Faire un test de sécurité avec le système injecteur (stylo pré-remplis) selon la notice d'utilisation.

4) Sélectionnez votre dose d'insuline.

Où injecter???

1) Dans le ventre ou les cuisses (avec pli), dans les fesses (sans pli), dans les bras, seulement si une tierce personne fait le pli ( ma femme m'injecte dans les bras).

2) Il est recommandé de garder une même zone d'injection (bras, cuisses,...) pour chaque horaire, si vous faites plus d'une injection par jour, tout en espaçant de deux travers de doigts à chaque fois. Cela permet de réduire le risque de formation de lipodystrophie.

Important :

Avant de choisir le point d'injection, regardez attentivement et palpez votre peau à la recherche de bosses, de creux ou de zones dures ; ce sont des signes de lipodystrophie.
Evitez d'injecter dans ces zones là.

Comment injecter???

1) Perpendiculaire à la peau, au sommet d'un large pli pincé entre le pouce et l'index.

2) En oblique à la base d'un pli cutané.

3) Comptez jusqu'à 10 à la fin de l'injection avant de retirer l'aiguille.

Après injection :

1) Retirer l'aiguille (ne pas remettre son capuchon protecteur au risque de se piquer).

2) Eliminez la conformément à la législation, comme recommandé par votre médecin en les jetant dans un collecteur prévu à cet effet.

A retenir :

A chaque nouvelle injection une nouvelle aiguille.
A chaque personne diabétique son stylo d'insuline.



vendredi 14 mars 2014

L'HYPOGLYCEMIE

L'hypoglycémie est due à une glycémie trop basse. Elle peut être source d'inquiétude pour certains (je ne vais pas vous mentir, je suis souvent inquiet, car la situation est désagréable).
Mais les situations d'hypoglycémie ne sont en général pas graves si vous pouvez les prévenir et y remédier avec l'aide de votre médecin traitant.

L'hypoglycémie concerne davantage les personnes qui suivent un traitement pour le diabète comprenant certains médicaments antidiabétiques oraux ou injectable (pour moi, Novonorm 2mg, Januvia et Lantus).

Je prends garde aux situations à risques.

Elle survient généralement en cas de changements dans les habitudes et le rythme de vie :

1) Un repas pris plus tard que d'habitude ou sauter.

2) Une activité physique plus intense ou prolongée, ainsi qu'à jeun.

3) Un sommeil difficile.

4) Un stress important ( j'ai connu ça pendant 6 ans en tant que commercial, mes taux étaient très haut).

5) Une consommation d'alcool même modérée (l'alcool a un effet sur la glycémie pendant 24h). Ne pas se privé non plus, je prends un verre de vin pendant le repas et cela ne me fait pas de mal...!!! (voir plus....!!!).

J'apprends à repérer les signes.

1) Fringales.

2) Maux de tête.

3) Palpitations.

4) Sueurs.

5) Vertiges.

6) Vision trouble. Etc, etc........!!!

Les signes de l'hypoglycémie sont différents d'une personne à une autre. De même, le niveau de glycémie auquel elle peut se déclencher varie selon les personnes.
Aussi est-il important d'apprendre, avec votre médecin, à repérer vos propres signes d'alerte.

Je connais les bons gestes.

En cas d'hypoglycémie, avoir les bons réflexes fait disparaître rapidement le malaise : resucrez-vous avec 3 morceaux de sucre, ou un verre de jus de fruit ou une demi canette de soda (non light bien sûr), pas plus ou encore des bonbons. Evitez le chocolat ou les fruits car l'effet resucrant est plus lent. Reposez vous pendant au moins 15 minutes. Si votre prochain repas est prévu dans plus de 2 heures, une collation immédiate avec un morceau de pain ou 2 biscottes par exemple vous préviendra d'une éventuelle rechute.

Je veille sur ma glycémie.

Il est important d'avoir sur soi de quoi se resucrer (j'ai toujours sur moi du sucre ou des bonbons).
En cas d'hypoglycémie présumée, si vous pratiquez l'autosurveillance de votre glycémie, faîtes une première mesure pour confirmer l'hypoglycémie. Puis attendez 10 à 15 minutes pour refaire une mesure pour vérifier si votre glycémie est bien remontée.

N'hésitez pas à parler d'une hypoglycémie à votre médecin traitant ou votre diabétologue. Une adaptation du traitement ainsi que de certaines habitudes, peut être nécessaire.


mardi 11 mars 2014

NOUVELLE PISTE CONTRE LE DIABETE.....!!!



 © Inserm/P. Collombat Des souris diabétiques ont été soignées grâce à une nouvelle stratégie thérapeutique : la reconversion cellulaire.
Comparé au coeur ou au cerveau, le pancréas n’est pas un organe glorieux. Sa fonction est pourtant fondamentale puisqu’il produit l’insuline de l’organisme, cette hormone qui ramène le taux de glucose sanguin à la normale en cas d’excès. Un seul type de cellule du pancréas est capable de synthétiser cette hormone : les cellules bêta. Or ce sont précisément ces dernières qui sont touchées dans le diabète de type 1. Le système immunitaire se retourne alors contre elles et les détruit irrémédiablement. En collaboration avec des chercheurs allemands, une équipe niçoise vient de montrer pour la première fois qu’il était possible de reconstituer le stock de cellules bêta dans le pancréas, en transformant certaines cellules intactes de l’organe, les cellules alpha, en cellules productrices d’insuline[1].
Cette manipulation a été réalisée chez la souris mais elle suscite d’ores et déjà l’enthousiasme. Car l’équipe a montré que cette reconversion cellulaire était assez simple : il suffit de forcer l’activation d’un seul gène de la cellule alpha, le gène Pax4, pour que celle-ci se transforme en cellule bêta et synthétise de l’insuline. Chose intéressante, le stock de cellules alpha n’est pas compromis par ce processus : à peine l’organisme a-t-il détecté la diminution de ce stock qu’une troisième catégorie de cellules pancréatiques, les cellules canalaires, se transforment spontanément en cellules alpha !
« On ignorait que les cellules pancréatiques pouvaient ainsi se transformer, note Patrick Collombat qui a conduit cette étude. Si l’on induit un diabète chez ces rongeurs, ils sont rapidement soignés grâce à ce processus». En laissant ce dernier s’opérer, les souris finissent même par avoir six fois plus de cellules bêta que la normale. Mais « si l’on ne contrôle pas ce cycle de régénération, les souris génèrent trop de cellules bêta donc trop d’insuline : les récepteurs à insuline de l’organisme sont saturés. Les rongeurs ne peuvent plus contrôler leur taux de sucre dans le sang ».
Avant de savoir comment éviter que la reconversion ne s’emballe, encore faut-il vérifier que l’on est capable, chez l’homme, de transformer des cellules alpha en cellules bêta. Patrick Collombat y croit. « Le pancréas de souris est un très bon modèle du pancréas humain. Il y a de fortes chance que ce phénomène puisse se dérouler chez l’homme ». L’équipe se prépare à le vérifier sur des cellules pancréatiques humaines en culture.
L’étape suivante consistera à trouver un moyen d’activer le gène Pax4 dans les cellules alpha humaine. Car l’observation réalisée aujourd’hui a été possible grâce à la mise au point de souris transgéniques. Chez ces dernières, les cellules alpha exprimaient spontanément le gène Pax4 dès qu’elles atteignaient leur maturité. « Pour y parvenir chez l’homme, il faudra sans doute tester des milliers de substances sur les cellules alpha pour voir laquelle les transforme en cellules bêta ».

Sources : La recherche (l'actualité des sciences).

RECETTES : Escalope milanaise et ses tagliatelles...!!!

Ce plat est une recette italienne complète et rapide à préparer. L’escalope milanaise contient de la farine et de la chapelure qu’il convient de comptabiliser dans la part des glucides en plus de la présence de pâtes dans la recette.


Préparation : 15 minutes
Cuisson : 15 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) :                                                

6 escalopes de veau
100 g de farine
2 œufs
200 g de biscottes
3 cuillères à soupe d’huile de tournesol
1/2 brick de coulis de tomates nature
400 g de tagliatelles sèches
500 g d’épinards en branches surgelés.
50 g de parmesan râpé
Sel, poivre
Basilic ciselé

Préparation :

  • Mixer ou écraser les biscottes afin de préparer la chapelure.
  • Répartir dans 3 assiettes différentes la farine, les œufs battus en omelette et la chapelure.
  • Fariner chaque escalope, les tremper dans les œufs battus puis dans la chapelure.
  • Faire chauffer de l’huile dans une poêle et faire cuire les escalopes pendant 5 min de chaque côté.
  • Faire cuire en même temps les tagliatelles dans une casserole d’eau bouillante pendant 10 minutes.
  • Passer et maintenir au chaud.
  • Faire de même avec les épinards surgelés. Passer, remettre dans la casserole.
  • Saler, poivrer et ajouter 2 cuillères à soupe de crème fraîche à 15 % en fin de cuisson.
  • Mélanger.
  • Servir chaque assiette avec les escalopes, les pâtes et les épinards.
Verser le coulis de tomate sur les escalopes et parsemer de parmesan râpé et de basilic ciselé.


Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 37 g - Lipides : 18 g - Glucides : 88,5 g - soit 664 kcal

Equivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : ¾ de baguette de pain, 350 g de riz blanc cuits, 310 g de quinoa cuits, 260 g de pommes de terre dauphine, 300 g de pommes de terre vapeur et 50 g de pain.

Auteur : Nicole Kucharski
Diététicienne nutritionniste diplômée


Visitez le site de Nicole Kucharski :  http://balade-en-dietetique.wifeo.com/

Recette publiée par l'AFD

vendredi 7 mars 2014

RECETTES : Boeuf Sauté à la Citronnelle...!!!

Pour 4 personnes / Préparation : 20 min / Repos : 30 min / Cuisson : 15 min


INGRÉDIENTS

  • 400 g de faux-filet de boeuf
  • 2 poivrons verts ou rouges
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 1 morceau de 2,5 cm de gingembre frais
  • 2 à 3 tiges de citronnelle
  • 3 cuillères à soupe de sauce soja
  • 3 cuillères à soupe de sauce nuoc-mam
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • ½ cuillère à café de purée de piment

PRÉPARATION

Pour réaliser la marinade de la viande, mélangez une cuillère à soupe d’huile d’olive, la  purée de piment, la sauce soja, la sauce nuoc-mam, l’ail écrasé et le gingembre frais râpé.
Coupez les tiges de citronnelle en deux dans le sens de la longueur et émincez-les.
Taillez la viande en fines lamelles.
Réunissez la marinade, le boeuf et la citronnelle puis réservez au frais pendant 30 minutes.
Émincez l’oignon et les poivrons.
Dans une sauteuse ou un wok, faites chauffer une cuillère à soupe d’huile puis ajoutez  l’oignon et les poivrons.
Laissez dorer environ 10 minutes à feu vif en mélangeant régulièrement.
Ajoutez le boeuf avec la marinade et faites colorer pendant environ 5 minutes (un peu moins si vous souhaitez une viande rosée).
Attention à ne pas saler car la sauce soja de la marinade est riche en sel.
Servez avec un riz blanc, de préférence du riz thaï.

N'hésitez pas à visiter l'annuaire boosterblog :
http://www.boosterblog.com

jeudi 6 mars 2014

LE LEXIQUE DU DIABETE

Un petit lexique pour tous les diabétiques :

Acides gras : éléments qui composent les matières grasses. Ils se présentent sous diverses formes : monoinsaturés, polyinsaturés, saturés et trans.

Acidocétose : complication grave pouvant se développer chez les personnes diabétiques quand les glycémies sont élevées et que les corps cétoniques s'accumulent dans le sang.

Activité physique : toute forme de mouvement résultant en une augmentation de la dépense énergétique.

Antidiabétiques oraux : médicaments sous forme de comprimés contribuant au contrôle du diabète. Selon la classe, ils agissent en augmentant la production d'insuline, en aidant les cellules à mieux capter l'insuline, en aidant les cellules à mieux utiliser le glucose, en diminuant la production de glucose par le foie ou encore en retardant l'absorption de certains glucides.

Artère : gros vaisseau sanguin transportant le sang du coeur vers les différentes parties de l'organisme.

Artériosclérose : épaississement, durcissement et manque d'élasticité des artères.

Athérosclérose : plaques graisseuses dans les artères.

Capillaire : vaisseau sanguin très petit joignant les artères et les veines.

Cellule : plus petite unité constituant un être vivant. Les tissus et les organes du corps humain sont composés de cellules.

Cétonurie : présence de corps cétoniques dans l'urine. Cela indique un mauvais contrôle du diabète.

Cholestérol alimentaire : variété de matières grasses que l'on trouve dans les aliments d'origine animale.

Cholestérol HDL : souvent appelé bon cholestérol et fabriqué par l'organisme. C'est un transporteur qui enlève le cholestérol du sang pour l'emmener au foie. Un taux élevé de HDL cholestérol (High Density Lipoprotein) peut contribuer à diminuer les risques cardiovasculaires.

Cholestérol LDL : souvent appelé mauvais cholestérol et fabriqué par l'organisme. Il transporte le cholestérol vers le sang. Le LDL cholestérol (Low Density Lipoprotein) favorise l'accumulation de plaques graisseuses dans les artères (ou athérosclérose) et favorise l'apparition de maladies cardiovasculaires.

Cholestérol sanguin : variété de matières grasses produites surtout par l'organisme. Une faible partie du cholestérol alimentaire se retrouve dans le sang. Il est influencé par la consommation de gras en général, plus particulièrement de graisses saturées.

Corps cétoniques : produits chimiques provenant de la dégradation des graisses que l'on peut trouver dans le sang et l'urine des diabétiques mal contrôlés. L'acétone est un des corps cétoniques. On le retrouve principalement chez les diabétiques de type 1.

Endocrinologue : médecin spécialiste des maladies des glandes, comme la thyroïde, le pancréas, les surrénales, etc....

Exercice : forme d'activité physique, organisée et structurée, sportive ou de loisir dans le but précis d'améliorer la condition physique.

Fibres alimentaires : constituant des végétaux. Certaines fibres alimentaires peuvent ralentir l'absorption du sucre et aider à diminuer le cholestérol.

Fructosamine : la fructosamine est un témoin du niveau moyen du glucose dans le sang au cours des deux-trois dernières semaines.

Glucagon : hormone produite par le pancréas dont la fonction est d'augmenter le taux de glucose dans le sang.

Glucides : termes comprenant l'ensemble des différents sucres qu'ils soient simples ou complexes.

Glucose : sucre simple s'avérant une des principales sources d'énergie de l'organisme.

Glycémie : taux de glucose dans le sang.

Glycosurie : présence de glucose dans les urines.

Gras monoinsaturés : matières grasses contenues dans certains aliments comme l'huile d'olive, huile de canola, certaines margarines molles, avocats, noix et graines (arachides, amandes, noisettes, pacanes, pistaches et noix de cajou). Ils peuvent faire baisser le taux de cholestérol en plus de contribuer au maintien et à l'augmentation du bon cholestérol (HDL).

Gras polyinsaturés : matières grasse contenues dans certains aliments comme l'huile de lin, soja, tournesol, carthame, maïs, certaines margarines molles, les poissons, quelques noix et graines ( grenoble, pin, citrouilles, tournesol et lin). Ces gras contribues à faire baisser le taux de cholestérol sanguin. On y trouve les gras oméga 6 et oméga 3 qui sont très bon pour la santé.

Gras saturés : matières grasses contenus dans certains aliments d'origine animale comme les produits laitiers (fromages, crème,...), les viandes, le saindoux, ainsi que les huiles de coprah, de palmiste et de palme. Ces gras contribuent à l'augmentation du mauvais cholestérol (LDL).

Gras trans (ou hydrogénés) : matières grasses contenues dans certains aliments fabriqués avec des huiles végétales hydrogénées, du shortening, ou de margarine à base d'huile partiellement hydrogénée. Ces gras sont présent dans les aliments comme les biscuits, muffins, beignets, croissants, pâtisseries, barres tendres,.... lisez bien les étiquettes pour connaître le type d'huile contenue dans ce genre d'aliments. Ils contribuent à augmenter le taux de mauvais cholestérol (LDL) et à diminuer le taux de bon cholestérol (HDL).

Hémoglobine glyquée ou glycosylé (A1C) : partie de l'hémoglobine liée au glucose, permettant d'évaluer le contrôle du diabète lors des deux à trois derniers mois.

Hormone : substance produite par une glande, agissant sur le fonctionnement d'organes spécifiques.

Hyperglycémie : augmentation du taux de glucose dans le sang au dessus des valeurs normales.

Hyperinsulinisme : production trop importante d'insuline par le pancréas ou trop grande quantité d'insuline injectée dans le corps.

Hypoglycémie : diminution du taux de glucose dans le sang au dessous des valeurs normales.

Îlots de Langerhans : ensemble des cellules du pancréas responsable de la production d'insuline et de glucagon.

Indice de masse corporelle : une façon de mesurer le poids santé.

Insuline : hormone sécrétée par le pancréas ayant pour fonction d'abaisser le taux de glucose dans le sang et de permettre aux cellules d'utiliser le glucose.

Insulinodépendant : diabète traité avec des injections d'insuline.

Insulinothérapie : traitement utilisant des injections d'insuline.

Lipides : terme utilisé pour désigner les matières grasses.

Lipodystrophie : bosses ou creux pouvant apparaître aux sites d'injection de l'insuline.

Métabolisme : ensemble des transformations des aliments dans l'organisme.

Néphrologue : médecin spécialiste des maladies du rein.

Néphropathie : affection du rein pouvant aller jusqu'à l'arrêt de sa fonction. Souvent une complication du diabète de type 1 et 2.

Neurologue : médecin spécialiste des maladies du système neurologique.

Neuropathie : maladie du système nerveux, fréquemment une complication du diabète. Elle peut causer des douleurs ou des paralysies. Elle se manifeste souvent par des petits picotements, des fourmillements ou encore une perte de sensation.

Oedème : enflure, gonflement.

Ophtalmologiste : médecin spécialiste des maladies de l'oeil.

Pancréas : glande responsable de la production d'hormones dont l'insuline et le glucagon, et de substances nécessaires à la digestion (enzymes).

Poids santé : poids associé au plus faible risque pour la santé d'une personne. Il se calcule en fonction de la taille et du poids.

Pompe implantable : appareil inséré sous la peau, muni d'un mécanisme contribuant à libérer de l'insuline dans le sang.

Protéine : élément spécifique de la matière vivante. Elles sont nécessaires à la construction, la réparation et au renouvellement de tous les organes du corps humain.

Rétinopathie : maladie de la rétine. Très souvent une complication du diabète, surtout de type 1. Elle peut causer une baisse importante de la vision, et dans les cas les plus graves, la cécité.

Stylo-injecteur : dispositif ayant l'apparence d'un stylo utilisé pour l'administration d'insuline.

Substituts de sucre : substances fabriquées en industries, au goût sucré, ayant une valeur énergétique faible ou nulle. Généralement, elles ont peu d'influence sur la glycémie.

Triglycérides : types de matières grasses que l'on trouve dans le sang et dans les réserves de gras de l'organisme.

Veine : vaisseau sanguin transportant le sang vers le coeur.




lundi 3 mars 2014

LE DIABETE ET LE CHOLESTEROL

Avez-vous fait vérifier votre cholestérol récemment???

La plupart des adultes atteints de diabète de type 1 ou 2 sont à risque élevé de maladies cardiovasculaires, comme les crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux, même lorsque leur cholestérol LDL est "normal". Ce risque augmente lorsque leur cholestérol LDL est élevé.

Les adultes atteints du diabète doivent faire vérifier leur cholestérol tous les 1 à 3 ans.
Des analyses plus fréquentes peuvent s'avérer nécessaires chez les personnes qui prennent des médicaments pour le cholestérol. Discuter toujours de vos résultat avec votre médecin et les autres membres de votre équipe de soins de santé.

Est ce qu'on vous a avisé que votre cholestérol était élevé???

Lorsque l'on parle de cholestérol élevé, on se réfère habituellement au cholestérol LDL ou "mauvais cholestérol". C'est pourquoi l'objectif principal consiste à réduire le cholestérol LDL. La plupart des adultes ont besoin de médicaments (comme des statines) pour y arriver. Le contrôle du poids, une saine alimentation et la pratique régulière d'une activité physique favorisent également l'atteinte de ces objectifs.

La gestion du diabète requiert un bon contrôle de la glycémie, de la tension artérielle et du cholestérol.

Comment puis-je gérer mon cholestérol en choisissant mon mode de vie???

En plus de prendre vos médicaments pour le cholestérol tel que prescrits, le fait d'avoir un poids santé , d'avoir de saines habitudes alimentaires, et de pratiquer régulièrement une activité physique vous aide à gérer votre cholestérol et à réduire le risque d'être atteint de maladies cardiovasculaire.

Comment réduire le cholestérol LDL???

Une saine alimentation

1) Choisissez des aliments plus faibles en gras.

2) Limitez votre consommation de graisses saturées.

3) Evitez les graisses trans ( hydrogénées).

4) Consommez moins d'aliments renfermant du cholestérol.

5) Choisissez des aliments riches en fibres.

Dimensions corporelles

De nombreux moyens permettent d'évaluer le poids santé. Demandez à votre équipe de soins de santé de vous renseigner sur votre indice de masse corporelle (IMC), votre tour de taille et vos objectifs en matière de poids.

Une réalité :
Vous courrez plus de risque pour la santé lorsque la plus grande partie de votre poids se situe autour de l'abdomen.
Si vous avez un excès de poids, le fait de perdre de 5 à 10 % de votre poids grâce à la pratique d'une activité physique et à une saine alimentation peut vous aider à améliorer votre taux de cholestérol.

Activité physique

La pratique régulière d'une activité physique peut vous aider à gérer globalement votre diabète et à améliorer votre santé cardiovasculaire. Visez au moins 150 minutes d'activité chaque semaine, soit une séance de 30 minutes ou trois séances de 10 minutes pendant cinq jours de la semaine.
Demandez à votre équipe de soins de santé de vous fournir des trucs pouvant vous aider à commencer une activité physique ou à continuer de la pratiquer régulièrement

En résumé, le fait d'être atteint du diabète augmente votre risque de maladies cardiovasculaires.
Demandez à votre médecin et à votre équipe de soins de santé de vous indiquez des moyens permettant d'améliorer votre taux de cholestérol afin de réduire ce risque.












vendredi 28 février 2014

LE CHOCOLAT ET LE DIABETE

Chocolat et diabète sont-ils compatibles ? Faut-il s’en priver quand on est diabétique ? Les bienfaits du chocolat pour le moral et la santé sont pourtant bien connus. En fait, il existe différentes sortes de chocolat (noir, blanc, au lait, fourré...) dont la composition et la qualité nutritionnelle varient d’un produit à l’autre. Revue de détail des différents chocolats.
C’est Pâques et vous vous apprêtez à acheter les œufs que vous cacherez dans le jardin pour les enfants ? Ou vous préparez une fête et vous êtes devant la vitrine à vous demander ce qu’il faut choisir. En fait, il n’y a pas “le chocolat” mais “des chocolats”, et l’industrie agroalimentaire déborde d’imagination et  d’ingéniosité pour proposer des produits très variés. Mais dans certains cas, la part de chocolat est très faible. Entre la barre chocolatée industrielle à faible teneur en cacao et le chocolat supérieur d’un grand chocolatier, les écarts sont importants en matière de qualités nutritionnelles.

On trouve le chocolat sous différentes formes : tablettes, chocolat en poudre, confiseries, bonbons,  pâtes à tartiner... Ce sont globalement des mélanges de pâte de cacao auxquels on ajoute en proportions variables : du beurre de cacao, du sucre, du lait, des aromates, des noisettes, des amandes, des raisins secs, etc.

Les vertus du chocolat

Noir, au lait, ou blanc, le chocolat apporte des éléments nutritionnels intéressants. C’est un aliment riche en glucides et en lipides, mais aussi en protéines végétalesLe chocolat apporte en moyenne entre 490 et 550 kcal pour 100 g. Les graisses proviennent du beurre de cacao¹ constitué de 62% d’acides gras saturés (acide stéarique et palmitique), 35% d’acides gras mono-insaturés (acide oléique) et 3% d’acides gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6). L’acide stéarique se transforme lors de la digestion en acide oléique, protecteur de l’augmentation du cholestérol sanguin.

Qualités du chocolat noir

Le chocolat noir est riche en magnésium, nécessaire au bon fonctionnement neuromusculaire, il apporte du fer (anti-anémique), de la vitamine E et du cuivre (qui joue un rôle vital dans de nombreux métabolismes). Sa richesse en polyphénols (flavanols), constituants antioxydants que l’on retrouve dans les fruits, les légumes, le thé, le vin…permet de diminuer les risques liés au vieillissement et aux maladies cardiovasculaires. Il apporte également de la théobromine et de la caféine, stimulants du système nerveux.

Le chocolat noir de qualité supérieur est moins sucré et ne contient pas d’arômes artificiels, de conservateurs, de colorants, d’agents de texture ou d’huile de palme en plus du beurre de cacao (l’huile de palme est mauvaise pour les artères et le cholestérol ²). Il a donc par définition plus de qualités nutritionnelles que les chocolats bas de gamme au lait ou fourrés, par exemple. Une seule règle, lisez la composition et comparez les produits entre eux ³.

Index glycémique faible (IG)

Quand il contient du lait, le chocolat apporte en plus du calcium. Certes, la teneur en saccharose (sucre) est élevée, mais la plupart des chocolats ont un index glycémique (IG) faible  (< 50) dû à la présence de graisses qui ralentissent l’absorption du sucre. Cependant, en raison justement de cette teneur en graisses, il faut évitez d’utiliser le chocolat pour se resucrer en cas de malaise hypoglycémique. Ne le consommez jamais seul.

Et les chocolats sans sucre ou allégés

En ce qui concerne les chocolats light, ils ne contiennent pas de saccharose (sucre) mais du maltitol, un polyol qui est calorique (2,4 kcal/g), pour une qualité gustative qui laisse souvent à désirer. Evitez les produits pour diabétiques contenant du fructose car son excès augmente le taux de triglycérides dans le sang, ce qui constitue un facteur de risque cardiovasculaire.

Combien de carrés de chocolat peut-on consommer quand on est diabétique ?

La consommation de quelques carrés de chocolat noir, au lait, blanc de temps en temps, pour le plaisir, s’intègre donc parfaitement à l’équilibre alimentaire d’une personne diabétique (1 carré = 5 g pour une tablette classique de 100g, une petite bouchée ou chocolat individuel d'une boîte = 10 g, et une grosse bouchée de chocolat (type rocher) = 40g selon les marques). Si vous souhaitez manger du chocolat, il est indispensable de le comptabiliser dans votre apport glucidique et dans votre ration conseillée, tout en continuant à bien équilibrer votre diabète et à surveiller vos glycémies.

En résumé : Consommez le chocolat plaisir !

- Quel que soit le type de chocolat, privilégiez la qualité sur la quantité.

- Lisez les étiquettes du produit pour en connaître la composition et bien choisir son chocolat.

- Préférez le chocolat noir supérieur avec un pourcentage de cacao élevé. Certaines marques offrent des produits de qualité à des prix raisonnables en grande surface ou dans les magasins spécialisés (et même certains chocolatiers réputés).

- Dans tous les cas, le chocolat est à consommer occasionnellement et avec modération.
Notes

¹ Teneur en cacao et en beurre de cacao.
Sur une tablette, un pourcentage élevé de cacao n'indique pas forcément une plus faible teneur en beurre de cacao. Toute dépend de l'origine du produit (fèves) et de la tenue que l'on veut donner au produit final (chocolat) : fluidité, texture… La mention beurre de cacao inclut le beurre de cacao que l’on rajoute et celui déjà présent naturellement dans la pâte de cacao. Dans les chocolats grands crus, le beurre rajouté provient de la même fève. Ainsi, un chocolat noir de qualité à 72% de cacao peut parfois contenir plus de beurre de cacao qu'un chocolat noir à 65% de cacao.

² Une directive européenne autorise l'ajout de matières grasses végétales dans la fabrication du chocolat.

³ Le chocolat d’enrobage qui sert pour les bonbons, les chocolats individuels en boite ou les œufs, les poules et les figurines de Pâques se nomme “couverture”. Il est proche du chocolat en tablette et existe en noir, au lait, et au chocolat blanc. Il vous est possible de connaître sa composition et sa teneur en cacao en regardant sur le paquet ou en le demandant au commerçant.

LE DIABETE DE TYPE 1

Définition

Le diabète se caractérise par une hyperglycémie (taux de sucre) élevée dans le sang. Lors d’un dosage à jeun, ce taux est supérieur à 1,26g/l (7,7 mmol/l) ou supérieur à 2g/l à n’importe quel moment de la journée.
Le diabète de type 1 se manifeste généralement dans l’enfance ou à l’adolescence, quelquefois à l’âge adulte, chez des sujets souvent minces.
Le diabète peut entraîner des complications :
- au niveau des petits vaisseaux du rein avec un risque d’insuffisance rénale chronique, une atteinte des yeux avec risque de cécité, une atteinte du système nerveux associant des troubles moteurs et sensitifs ;
- des gros vaisseaux (au niveau du cœur, du cerveau, des membres…) avec un risque d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral et d’artériopathie des membres inférieurs.
Les personnes diabétiques ont plus de chance de développer une infection. Il est également possible qu’une hyperglycémie trop élevée entraîne des comas, voire le décès.

Causes

Le diabète de type 1 est causé par une production nulle ou insuffisante d’insuline(hormone secrétée par le pancréas et qui permet au sucre de rentrer dans les cellules pour leur donner de l’énergie) en raison d’une autodestruction de certaines cellules du pancréas dont la cause est mal connue.

Symptômes

Le diabète de type 1 peut ne présenter aucun symptôme et être dépisté au cours d’un bilan biologique sanguin ou urinaire de contrôle (présence de sucre et parfois de corps cétoniques). Toutefois, ces cas sont assez exceptionnels.
Généralement, les symptômes sont :
- des envies importantes d’uriner, de manger et de boire ;
- une hypotension ;
- des troubles du comportement ;
- une fatigue ;
- des nausées, voire des vomissements ;
- des douleurs abdominales ;
- une perte de poids ;
- des troubles de la vue.
Des signes d’infections bactériennes et mycosiques peuvent faire suspecter un diabète.
Le diabète de type 1 peut être découvert suite à une complication appelée acidocétose diabétique (accumulation de substances acides et de sucre dans le corps) pouvant conduire au coma, voire au décès.

Conseils de prévention

Le diabète de type 1 ne peut, pour le moment, être prévenu.
Toutefois, lorsqu’il est installé, il est primordial :
- de conserver une glycémie correcte ;
- d’être suivi par un médecin régulièrement ;
- de suivre son traitement correctement ;
- de prendre en charge toute infection rapidement ;
- de traiter l’hypertension artérielle et les anomalies lipidiques éventuellement associées ;
- de cesser la consommation de tabac.

Analyses - Examens

Le diagnostic du diabète de type 1 repose sur la mesure de la glycémie à jeun ou après absorption d’une solution sucrée.
Afin de dépister d’éventuelles complications, un examen médical complet est nécessaire.

Traitements

Le traitement du diabète de type 1 repose sur :
- l’administration quotidienne d’insuline par injection sous-cutanée (les doses sont adaptées en fonction des activités physiques et de l’alimentation). La personne fait généralement les injections elle-même. La mise en place de pompe à insuline (petit boîtier programmé pour injecter régulièrement dans la peau de la personne de l’insuline) peut être effectuée ;
- la surveillance régulière par le malade (plusieurs fois par jour ou par semaine) du taux de sucre dans le sang grâce à un appareil adapté ;
- des consultations avec un nutritionniste afin d’adapter le régime alimentaire ;
- le suivi médical régulier. Une consultation médicale et un bilan biologique sont recommandés trois à quatre fois par an.
Toute personne diabétique doit bénéficier, au minimum une fois par an,  d’un examen des pieds, d’un examen ophtalmologique complet, d’un examen cardiaque approfondi et d’un examen des urines.
En complément d'un traitement adapté, la phytothérapie peut être utile.

Phytothérapie

Pour les états diabétiques, il est possible d'utiliser, au choix, l'une de ces préparations :
- en décoction : genévrier baies séchées. Mettre 100 g dans 1 litre d'eau, porter à ébullition 10 minutes, filtrer. 1 tasse non sucrée après le repas ;
- en infusion : eucalyptus feuilles. Mettre 30 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée après le repas.
Pour les états pré-diabétiques ou tendance au diabète, il est possible d'utiliser, au choix, l'une de ces préparations :
- en infusion : noyer feuilles. Mettre 0,5 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas ;
- en infusion : myrtilles feuilles. Mettre 20 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas.


jeudi 27 février 2014

LE DIABETE DE TYPE 2

Le diabète, fréquemment appelé diabète sucré, est caractérisé par un taux de sucre élevé dans le sang (hyperglycémie). Ce taux est supérieur à 1,26 g/l lors d'un dosage à jeun ou supérieur à 2 g/l à n'importe quel moment de la journée.

Dans le diabète de type 2 (anciennement diabète gras ou non insulinodépendant), la sécrétion d’insuline (hormone sécrétée par le pancréas qui permet au sucre d'entrer dans les cellules pour leur donner de l'énergie) existe, mais elle est souvent minime et peu active au niveau des cellules (insulino-résistance).
Le diabète de type 2 est généralement dépisté après 40 ans. Une hypertension artérielle et un taux élevé de cholestérol dans le sang sont souvent associés.
Les complications du diabète
Les principales complications du diabète sont :
- des atteintes des petits vaisseaux du rein (néphropathie) pouvant entraîner une insuffisance rénale chronique, des yeux (rétinopathie) avec risque de cécité, du système nerveux (neuropathie) associant des troubles moteurs et des troubles de la sensibilité ;
- des atteintes des gros vaisseaux situés au niveau du cœur, du cerveau, des membres pouvant entraîner infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral et artériopathie des membres inférieurs (obstruction des artères par des caillots contenant en partie du sang).
Le risque de développer une infection est très important chez les personnes diabétiques.
Une hyperglycémie trop importante peut entraîner des comas avec décès possible.
Causes
Le diabète de type 2 peut être causé par :

- des anomalies génétiques ;
- des maladies hormonales ;
- des pathologies du pancréas ;
- la prise de certains médicaments…
Les facteurs de risque du diabète de type 2
Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 2 : le fait d'avoir un parent diabétique multiplie ainsi par deux le risque.
Parmi les autres facteurs de risque :
- la sédentarité ;
- l’obésité ou une prise de poids importante ;
- l’existence d’un antécédent de diabète gestationnel (diabète survenant pendant la grossesse) ;
- un enfant né avec un poids supérieur à 4 kg.
Symptômes
Le diabète de type 2 est généralement asymptomatique (sans symptôme) et dépisté lors d’un bilan biologique sanguin de contrôle.
- des envies importantes d’uriner (polyurie), de manger (polyphagie) et de boire (polydipsie) ;
- une hypotension ;
- des troubles du comportement ;
- une fatigue ;
- des nausées, voire des vomissements ;
- une perte de poids ;
- des troubles de la vue ;
- des signes d’infections bactériennes et mycosiques (champignons).
Parfois, le diabète de type 2 est découvert lorsque surviennent de graves complications associées à cette maladie :
- un coma hypérosmolaire (déshydratation majeure et taux de sucre très élevé dans le sang) ;
- une acidocétose (accumulation de substances acides et de sucre dans le sang).
La consultation médicale est indispensable afin de bénéficier rapidement d’une prise en charge adaptée.
Conseils de prévention
Il existe des mesures préventives pour éviter la survenue du diabète de type 2 :
- suivre un régime alimentaire adapté et équilibré ;
- perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité ;
- pratiquer une activité physique régulière.
Lorsque le diabète est installé, et afin d’éviter la survenue de complications,  il est indispensable de :
- avoir un suivi médical ;
- suivre correctement son traitement ;
- surveiller régulièrement sa glycémie (taux de sucre dans le sang) ;
- prendre en charge rapidement toute infection ;
- traiter l’hypertension artérielle et les anomalies lipidiques (taux élevé de cholestérol…) éventuellement associées ;
- arrêter la consommation de tabac.
Depuis juillet 2013, il est recommandé aux personnes souffrant d'un diabète non équilibré par un simple régime de se faire vacciner contre le pneumocoque en raison du risque élevé qu'elles ont de contracter une infection invasive à pneumocoque. Ce vaccin protège en effet à 80 % contre les pneumonies à pneumocoque (23 sortes de pneumocoques sur 90).
Analyses - Examens
Le diagnostic du diabète de type 2 repose sur :
- la
 mesure de la glycémie (taux de sucre dans le sang) à jeun ou après absorption d’une solution sucrée ;
- un examen médical complet afin de dépister d’éventuelles complications.
Traitements
Le traitement initial du diabète de type 2 repose sur le suivi d'un régime alimentaire adapté et la pratique d'une activité physique régulière. L’éducation thérapeutique du patient est l’une des piliers de cette prise en charge.
Si ces mesures ne suffisent pas pour diminuer le taux de sucre dans le sang, le médecin prescrira un traitement médicamenteux oral et non insulinique. De nouvelles recommandations de santé, publiées en février 2013, préconisent de prescrire la metformine seule en première intention.
Dans un deuxième temps, si ce traitement ne permet toujours pas d'atteindre l'objectif glycémique fixé, une bithérapie, puis une trithérapie, pourra être envisagée sur la base d'une association de metformine et de sulfamide hypoglycémiant.
A un âge avancé, ou lorsque les traitements oraux ne sont plus suffisants, l'insuline devient le traitement de référence.
L’éducation des personnes atteintes de diabète est primordiale. Des consultations avec un nutritionniste sont généralement conseillées.
Un suivi médical impératif chez les diabétiques
Les personnes diabétiques doivent surveiller elles-mêmes régulièrement (plusieurs fois par jour ou par semaine) le taux de sucre dans le sang grâce à un appareil adapté.

Le suivi régulier par un médecin est impératif : la consultation et le bilan biologique sont conseillés 3 à 4 fois par an. Au minimum, une fois par an, toute personne diabétique doit bénéficier de :
- un examen des pieds (risque majeur de lésions de la peau) ;
- un examen ophtalmologique complet (
fond d’œil) ;
- un examen cardiaque approfondi (
électrocardiogramme…) ;
- un examen des urines.
En complément d'un traitement adapté, la phytothérapie peut être utile.
Phytothérapie
Pour les états diabétiques, il est possible d'utiliser, au choix, l'une de ces préparations :
- en décoction : genévrier baies séchées. Mettre 100 g dans 1 litre d'eau, porter à ébullition 10 minutes, filtrer. 1 tasse non sucrée après le repas ;
- en infusion : eucalyptus feuilles. Mettre 30 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée après le repas.
Pour les états pré-diabétiques ou tendance au diabète, il est possible d'utiliser, au choix, l'une de ces préparations :
- en infusion : noyer feuilles. Mettre 0,5 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas ;
- en infusion : myrtilles feuilles. Mettre 20 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas.