Dans le diabète de type 2 (anciennement diabète gras ou non insulinodépendant), la sécrétion
d’insuline (hormone sécrétée par le pancréas qui permet au sucre d'entrer dans
les cellules pour leur donner de l'énergie) existe, mais elle est souvent
minime et peu active au niveau des cellules (insulino-résistance).
Le diabète de type 2 est généralement dépisté après 40 ans. Une
hypertension artérielle et un taux élevé de cholestérol dans le sang sont
souvent associés.
Les complications du
diabète
Les principales complications du
diabète sont :
- des atteintes des petits vaisseaux du rein (néphropathie) pouvant entraîner
une insuffisance rénale chronique, des yeux (rétinopathie) avec risque de
cécité, du système nerveux (neuropathie) associant des troubles moteurs et des
troubles de la sensibilité ;
- des atteintes des gros vaisseaux situés au niveau du cœur, du cerveau,
des membres pouvant entraîner infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral et artériopathie des membres inférieurs (obstruction des artères par
des caillots contenant en partie du sang).
Le risque de développer une infection est très important chez les personnes
diabétiques.
Une hyperglycémie trop importante peut entraîner des comas avec décès
possible.
Causes
Le diabète de type 2 peut être causé par :
- des anomalies génétiques ;
- des maladies hormonales ;
- des pathologies du pancréas ;
- la prise de certains médicaments…
Les facteurs de risque
du diabète de type 2
Il existe une prédisposition génétique au
diabète de type 2 : le fait d'avoir un parent diabétique multiplie ainsi par deux le
risque.
Parmi les autres facteurs de risque :
- la sédentarité ;
- l’obésité ou une prise de poids importante ;
- l’existence d’un antécédent de diabète gestationnel (diabète survenant pendant la grossesse) ;
- un enfant né avec un poids supérieur à 4 kg.
- la sédentarité ;
- l’obésité ou une prise de poids importante ;
- l’existence d’un antécédent de diabète gestationnel (diabète survenant pendant la grossesse) ;
- un enfant né avec un poids supérieur à 4 kg.
Symptômes
Le diabète de type 2 est généralement
asymptomatique (sans symptôme) et dépisté lors d’un bilan biologique sanguin de
contrôle.
- des envies importantes d’uriner (polyurie), de manger (polyphagie) et de
boire (polydipsie) ;
- une hypotension ;
- des troubles du comportement ;
- une fatigue ;
- des nausées, voire des vomissements ;
- une perte de poids ;
- des troubles de la vue ;
- des signes d’infections bactériennes et mycosiques (champignons).
- une hypotension ;
- des troubles du comportement ;
- une fatigue ;
- des nausées, voire des vomissements ;
- une perte de poids ;
- des troubles de la vue ;
- des signes d’infections bactériennes et mycosiques (champignons).
Parfois, le diabète de type 2 est découvert lorsque
surviennent de graves complications associées à cette maladie :
- un coma hypérosmolaire (déshydratation majeure et taux de sucre très élevé dans le sang) ;
- une acidocétose (accumulation de substances acides et de sucre dans le sang).
- un coma hypérosmolaire (déshydratation majeure et taux de sucre très élevé dans le sang) ;
- une acidocétose (accumulation de substances acides et de sucre dans le sang).
La consultation médicale est indispensable afin de bénéficier rapidement
d’une prise en charge adaptée.
Conseils de prévention
Il existe des mesures préventives pour éviter la
survenue du diabète de type 2 :
- suivre un régime alimentaire adapté et équilibré ;
- perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité ;
- pratiquer une activité physique régulière.
- suivre un régime alimentaire adapté et équilibré ;
- perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité ;
- pratiquer une activité physique régulière.
Lorsque le diabète est installé, et afin d’éviter la
survenue de complications, il est indispensable de :
- avoir un suivi médical ;
- suivre correctement son traitement ;
- surveiller régulièrement sa glycémie (taux de sucre dans le sang) ;
- prendre en charge rapidement toute infection ;
- traiter l’hypertension artérielle et les anomalies lipidiques (taux élevé de cholestérol…) éventuellement associées ;
- arrêter la consommation de tabac.
- avoir un suivi médical ;
- suivre correctement son traitement ;
- surveiller régulièrement sa glycémie (taux de sucre dans le sang) ;
- prendre en charge rapidement toute infection ;
- traiter l’hypertension artérielle et les anomalies lipidiques (taux élevé de cholestérol…) éventuellement associées ;
- arrêter la consommation de tabac.
Depuis juillet 2013, il est
recommandé aux personnes souffrant d'un diabète non
équilibré par un simple régime de se faire
vacciner contre le pneumocoque en raison du risque élevé qu'elles ont
de contracter une infection invasive à pneumocoque. Ce vaccin protège en effet
à 80 % contre les pneumonies à pneumocoque (23 sortes de pneumocoques sur 90).
Analyses - Examens
Le diagnostic du diabète de type 2 repose sur :
- la mesure de la glycémie (taux de sucre dans le sang) à jeun ou après absorption d’une solution sucrée ;
- un examen médical complet afin de dépister d’éventuelles complications.
- la mesure de la glycémie (taux de sucre dans le sang) à jeun ou après absorption d’une solution sucrée ;
- un examen médical complet afin de dépister d’éventuelles complications.
Traitements
Le traitement initial du diabète de type 2 repose sur le suivi
d'un régime alimentaire adapté et la pratique d'une activité physique
régulière. L’éducation thérapeutique du
patient est l’une des piliers de cette prise en charge.
Si ces mesures ne suffisent pas pour diminuer le taux de sucre dans le
sang, le médecin prescrira un traitement médicamenteux oral
et non insulinique. De nouvelles recommandations de santé, publiées en février 2013,
préconisent de prescrire la metformine seule en première intention.
Dans un deuxième temps, si ce traitement ne permet toujours pas d'atteindre
l'objectif glycémique fixé, une bithérapie, puis une trithérapie, pourra être
envisagée sur la base d'une association de metformine et de sulfamide
hypoglycémiant.
A un âge avancé, ou lorsque les traitements oraux ne sont plus suffisants, l'insuline devient le
traitement de référence.
L’éducation des personnes atteintes de diabète est primordiale. Des consultations
avec un nutritionniste sont généralement conseillées.
Un suivi médical
impératif chez les diabétiques
Les personnes diabétiques doivent surveiller elles-mêmes régulièrement
(plusieurs fois par jour ou par semaine) le taux de sucre dans le sang grâce à
un appareil adapté.
Le suivi régulier par un médecin est impératif : la consultation et le bilan biologique sont conseillés 3 à 4 fois par an. Au minimum, une fois par an, toute personne diabétique doit bénéficier de :
- un examen des pieds (risque majeur de lésions de la peau) ;
- un examen ophtalmologique complet (fond d’œil) ;
- un examen cardiaque approfondi (électrocardiogramme…) ;
- un examen des urines.
Le suivi régulier par un médecin est impératif : la consultation et le bilan biologique sont conseillés 3 à 4 fois par an. Au minimum, une fois par an, toute personne diabétique doit bénéficier de :
- un examen des pieds (risque majeur de lésions de la peau) ;
- un examen ophtalmologique complet (fond d’œil) ;
- un examen cardiaque approfondi (électrocardiogramme…) ;
- un examen des urines.
En complément d'un traitement adapté, la phytothérapie peut être utile.
Phytothérapie
Pour les états diabétiques, il est possible
d'utiliser, au choix, l'une de ces préparations :
- en décoction : genévrier baies séchées. Mettre 100 g dans 1 litre d'eau, porter à ébullition 10 minutes, filtrer. 1 tasse non sucrée après le repas ;
- en infusion : eucalyptus feuilles. Mettre 30 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée après le repas.
- en décoction : genévrier baies séchées. Mettre 100 g dans 1 litre d'eau, porter à ébullition 10 minutes, filtrer. 1 tasse non sucrée après le repas ;
- en infusion : eucalyptus feuilles. Mettre 30 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée après le repas.
Pour les états pré-diabétiques ou tendance au diabète, il est possible d'utiliser, au choix, l'une de ces
préparations :
- en infusion : noyer feuilles. Mettre 0,5 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas ;
- en infusion : myrtilles feuilles. Mettre 20 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas.
- en infusion : noyer feuilles. Mettre 0,5 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas ;
- en infusion : myrtilles feuilles. Mettre 20 g dans 1 litre d'eau, laisser infuser 10 minutes. 1 tasse non sucrée en fin de repas.
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