mercredi 26 mars 2014

NUTRITION : La pratique

Le petit déjeuner :

1) Un rôle important...

Un bon petit déjeuner apporte 20 à 25% de l'énergie quotidienne. Equilibré, il permet de bien démarrer la journée et de tenir jusqu'au déjeuner, en limitant les risques d'hypoglycémie.

2) Comment composer votre petit déjeuner ?

1 boisson : thé, café, tisane, chicorée...
1 féculent, de préférence complet : pain, céréales du petit déjeuner, biscottes...
1 produit laitier : yaourt nature ou édulcoré, lait écrémé ou demi écrémé, fromage blanc 0 ou 20% de matière grasse...
1 fruit : kiwi, orange, pamplemousse, clémentine... Préférez les entiers plutôt qu'en jus, leur index glycémique est plus faible.
1 noisette de beurre ou de margarine (personnellement je préfère le beurre).
1 produit sucré, s'il vous est indispensable.

3) Vous êtes gourmand ?

Les viennoiseries contiennent beaucoup de matières grasses et du sucre. Elles remplacent occasionnellement le pain beurré et le produit sucré de votre petit déjeuner.

Le déjeuner :

1) Un moment à privilégier...

Il apporte 35 à 40 % des apports énergétiques de la journée. Installez vous à table, prenez le temps de savourer votre repas et profitez de ce moment de détente.

2) Comment composer votre déjeuner ?

1 produit laitier : fromage blanc, yaourt, fromage (limitez vous à 1 portion par jour)...
1 viande, un poisson ou des oeufs.
Des fruits et/ou des légumes : avec un fruit ou un légume cru par repas et des légumes cuits consommés en alternance des féculents en accompagnement du plat.
1 féculent : en entrée, en dessert ou en accompagnement du plat et/ou sous forme de pain.
Un peu de matières grasses.
Un peu de sucre ou un édulcorant de type aspartam ou acésulfam, dont l'apport énergétique est négligeable.
De l'eau, seule boisson indispensable.

Le dîner :

1) Un repas variable...

Convivial, familial, festif...le dîner est plus léger que le déjeuner. Il apporte 30 à 35 % des apports énergétiques de la journée.
Composez votre dîner sur la même structure que le déjeuner.

2) Ce soir vous recevez ?

Proposez un menu gourmand et léger. Privilégiez poissons, fruits de mer, légumes verts, pains spéciaux et desserts à base de fruits. Pour finir ce repas en beauté, pensez aux cafés, tisanes et thés aux saveurs originales.

Pour l'apéritif
Proposez un assortiment du jardin (crudités) ou de la mer (crevettes, moules, surimi) en remplacement des gâteaux apéritifs traditionnels.

Et l'alcool
Les boissons alcoolisées apportent des calories et sont susceptibles de provoquer un déséquilibre du contrôle de la glycémie.

La collation :

1) Pourquoi fractionner ses repas ?

Une ou plusieurs collations, en plus des trois repas principaux, peuvent être nécessaires pour réguler votre glycémie.
Ces collations facultatives répondent à des recommandations particulières.
Suivez les conseils de votre médecin traitant.

2) Votre collation n'est pas systématique ?

Les jours ou vous faîtes une collation, veillez à adapter les autres repas. La collation ne vient pas en ajout des trois repas de la journée. Elle permet une répartition différente de l'énergie et donc des aliments sur la journée. Parlez en à votre médecin afin qu'il adapte votre traitement si nécessaire.

3) Conseil :

Il est important de bien structurer votre ou vos collations. Pris ensemble, les aliments des différents groupes ralentissent la vitesse d'absorption des glucides et favorisent ainsi la régulation de la glycémie. Voilà une des différences avec le grignotage.

Au même titre que votre traitement, la nutrition est un facteur clé dans la gestion du diabète. En maîtrisant la composition de vos repas, vous devenez acteur de votre santé.
L'équilibre alimentaire associé à la pratique régulière d'une activité physique, au moins équivalente à 30 minutes de marche rapide chaque jour, sont deux facteurs déterminants pour la maîtrise de votre glycémie.



mercredi 19 mars 2014

COMMENT BIEN FAIRE UNE INJECTION D'INSULINE???

 Avant l'injection :

1) La peau et les mains doivent être propre.

2) Le choix des aiguilles doit être adapté à la morphologie de chacun (celles de 8 mm sont adaptées à la plupart des patients).

3) Faire un test de sécurité avec le système injecteur (stylo pré-remplis) selon la notice d'utilisation.

4) Sélectionnez votre dose d'insuline.

Où injecter???

1) Dans le ventre ou les cuisses (avec pli), dans les fesses (sans pli), dans les bras, seulement si une tierce personne fait le pli ( ma femme m'injecte dans les bras).

2) Il est recommandé de garder une même zone d'injection (bras, cuisses,...) pour chaque horaire, si vous faites plus d'une injection par jour, tout en espaçant de deux travers de doigts à chaque fois. Cela permet de réduire le risque de formation de lipodystrophie.

Important :

Avant de choisir le point d'injection, regardez attentivement et palpez votre peau à la recherche de bosses, de creux ou de zones dures ; ce sont des signes de lipodystrophie.
Evitez d'injecter dans ces zones là.

Comment injecter???

1) Perpendiculaire à la peau, au sommet d'un large pli pincé entre le pouce et l'index.

2) En oblique à la base d'un pli cutané.

3) Comptez jusqu'à 10 à la fin de l'injection avant de retirer l'aiguille.

Après injection :

1) Retirer l'aiguille (ne pas remettre son capuchon protecteur au risque de se piquer).

2) Eliminez la conformément à la législation, comme recommandé par votre médecin en les jetant dans un collecteur prévu à cet effet.

A retenir :

A chaque nouvelle injection une nouvelle aiguille.
A chaque personne diabétique son stylo d'insuline.



vendredi 14 mars 2014

L'HYPOGLYCEMIE

L'hypoglycémie est due à une glycémie trop basse. Elle peut être source d'inquiétude pour certains (je ne vais pas vous mentir, je suis souvent inquiet, car la situation est désagréable).
Mais les situations d'hypoglycémie ne sont en général pas graves si vous pouvez les prévenir et y remédier avec l'aide de votre médecin traitant.

L'hypoglycémie concerne davantage les personnes qui suivent un traitement pour le diabète comprenant certains médicaments antidiabétiques oraux ou injectable (pour moi, Novonorm 2mg, Januvia et Lantus).

Je prends garde aux situations à risques.

Elle survient généralement en cas de changements dans les habitudes et le rythme de vie :

1) Un repas pris plus tard que d'habitude ou sauter.

2) Une activité physique plus intense ou prolongée, ainsi qu'à jeun.

3) Un sommeil difficile.

4) Un stress important ( j'ai connu ça pendant 6 ans en tant que commercial, mes taux étaient très haut).

5) Une consommation d'alcool même modérée (l'alcool a un effet sur la glycémie pendant 24h). Ne pas se privé non plus, je prends un verre de vin pendant le repas et cela ne me fait pas de mal...!!! (voir plus....!!!).

J'apprends à repérer les signes.

1) Fringales.

2) Maux de tête.

3) Palpitations.

4) Sueurs.

5) Vertiges.

6) Vision trouble. Etc, etc........!!!

Les signes de l'hypoglycémie sont différents d'une personne à une autre. De même, le niveau de glycémie auquel elle peut se déclencher varie selon les personnes.
Aussi est-il important d'apprendre, avec votre médecin, à repérer vos propres signes d'alerte.

Je connais les bons gestes.

En cas d'hypoglycémie, avoir les bons réflexes fait disparaître rapidement le malaise : resucrez-vous avec 3 morceaux de sucre, ou un verre de jus de fruit ou une demi canette de soda (non light bien sûr), pas plus ou encore des bonbons. Evitez le chocolat ou les fruits car l'effet resucrant est plus lent. Reposez vous pendant au moins 15 minutes. Si votre prochain repas est prévu dans plus de 2 heures, une collation immédiate avec un morceau de pain ou 2 biscottes par exemple vous préviendra d'une éventuelle rechute.

Je veille sur ma glycémie.

Il est important d'avoir sur soi de quoi se resucrer (j'ai toujours sur moi du sucre ou des bonbons).
En cas d'hypoglycémie présumée, si vous pratiquez l'autosurveillance de votre glycémie, faîtes une première mesure pour confirmer l'hypoglycémie. Puis attendez 10 à 15 minutes pour refaire une mesure pour vérifier si votre glycémie est bien remontée.

N'hésitez pas à parler d'une hypoglycémie à votre médecin traitant ou votre diabétologue. Une adaptation du traitement ainsi que de certaines habitudes, peut être nécessaire.


mardi 11 mars 2014

NOUVELLE PISTE CONTRE LE DIABETE.....!!!



 © Inserm/P. Collombat Des souris diabétiques ont été soignées grâce à une nouvelle stratégie thérapeutique : la reconversion cellulaire.
Comparé au coeur ou au cerveau, le pancréas n’est pas un organe glorieux. Sa fonction est pourtant fondamentale puisqu’il produit l’insuline de l’organisme, cette hormone qui ramène le taux de glucose sanguin à la normale en cas d’excès. Un seul type de cellule du pancréas est capable de synthétiser cette hormone : les cellules bêta. Or ce sont précisément ces dernières qui sont touchées dans le diabète de type 1. Le système immunitaire se retourne alors contre elles et les détruit irrémédiablement. En collaboration avec des chercheurs allemands, une équipe niçoise vient de montrer pour la première fois qu’il était possible de reconstituer le stock de cellules bêta dans le pancréas, en transformant certaines cellules intactes de l’organe, les cellules alpha, en cellules productrices d’insuline[1].
Cette manipulation a été réalisée chez la souris mais elle suscite d’ores et déjà l’enthousiasme. Car l’équipe a montré que cette reconversion cellulaire était assez simple : il suffit de forcer l’activation d’un seul gène de la cellule alpha, le gène Pax4, pour que celle-ci se transforme en cellule bêta et synthétise de l’insuline. Chose intéressante, le stock de cellules alpha n’est pas compromis par ce processus : à peine l’organisme a-t-il détecté la diminution de ce stock qu’une troisième catégorie de cellules pancréatiques, les cellules canalaires, se transforment spontanément en cellules alpha !
« On ignorait que les cellules pancréatiques pouvaient ainsi se transformer, note Patrick Collombat qui a conduit cette étude. Si l’on induit un diabète chez ces rongeurs, ils sont rapidement soignés grâce à ce processus». En laissant ce dernier s’opérer, les souris finissent même par avoir six fois plus de cellules bêta que la normale. Mais « si l’on ne contrôle pas ce cycle de régénération, les souris génèrent trop de cellules bêta donc trop d’insuline : les récepteurs à insuline de l’organisme sont saturés. Les rongeurs ne peuvent plus contrôler leur taux de sucre dans le sang ».
Avant de savoir comment éviter que la reconversion ne s’emballe, encore faut-il vérifier que l’on est capable, chez l’homme, de transformer des cellules alpha en cellules bêta. Patrick Collombat y croit. « Le pancréas de souris est un très bon modèle du pancréas humain. Il y a de fortes chance que ce phénomène puisse se dérouler chez l’homme ». L’équipe se prépare à le vérifier sur des cellules pancréatiques humaines en culture.
L’étape suivante consistera à trouver un moyen d’activer le gène Pax4 dans les cellules alpha humaine. Car l’observation réalisée aujourd’hui a été possible grâce à la mise au point de souris transgéniques. Chez ces dernières, les cellules alpha exprimaient spontanément le gène Pax4 dès qu’elles atteignaient leur maturité. « Pour y parvenir chez l’homme, il faudra sans doute tester des milliers de substances sur les cellules alpha pour voir laquelle les transforme en cellules bêta ».

Sources : La recherche (l'actualité des sciences).

RECETTES : Escalope milanaise et ses tagliatelles...!!!

Ce plat est une recette italienne complète et rapide à préparer. L’escalope milanaise contient de la farine et de la chapelure qu’il convient de comptabiliser dans la part des glucides en plus de la présence de pâtes dans la recette.


Préparation : 15 minutes
Cuisson : 15 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) :                                                

6 escalopes de veau
100 g de farine
2 œufs
200 g de biscottes
3 cuillères à soupe d’huile de tournesol
1/2 brick de coulis de tomates nature
400 g de tagliatelles sèches
500 g d’épinards en branches surgelés.
50 g de parmesan râpé
Sel, poivre
Basilic ciselé

Préparation :

  • Mixer ou écraser les biscottes afin de préparer la chapelure.
  • Répartir dans 3 assiettes différentes la farine, les œufs battus en omelette et la chapelure.
  • Fariner chaque escalope, les tremper dans les œufs battus puis dans la chapelure.
  • Faire chauffer de l’huile dans une poêle et faire cuire les escalopes pendant 5 min de chaque côté.
  • Faire cuire en même temps les tagliatelles dans une casserole d’eau bouillante pendant 10 minutes.
  • Passer et maintenir au chaud.
  • Faire de même avec les épinards surgelés. Passer, remettre dans la casserole.
  • Saler, poivrer et ajouter 2 cuillères à soupe de crème fraîche à 15 % en fin de cuisson.
  • Mélanger.
  • Servir chaque assiette avec les escalopes, les pâtes et les épinards.
Verser le coulis de tomate sur les escalopes et parsemer de parmesan râpé et de basilic ciselé.


Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 37 g - Lipides : 18 g - Glucides : 88,5 g - soit 664 kcal

Equivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : ¾ de baguette de pain, 350 g de riz blanc cuits, 310 g de quinoa cuits, 260 g de pommes de terre dauphine, 300 g de pommes de terre vapeur et 50 g de pain.

Auteur : Nicole Kucharski
Diététicienne nutritionniste diplômée


Visitez le site de Nicole Kucharski :  http://balade-en-dietetique.wifeo.com/

Recette publiée par l'AFD

vendredi 7 mars 2014

RECETTES : Boeuf Sauté à la Citronnelle...!!!

Pour 4 personnes / Préparation : 20 min / Repos : 30 min / Cuisson : 15 min


INGRÉDIENTS

  • 400 g de faux-filet de boeuf
  • 2 poivrons verts ou rouges
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 1 morceau de 2,5 cm de gingembre frais
  • 2 à 3 tiges de citronnelle
  • 3 cuillères à soupe de sauce soja
  • 3 cuillères à soupe de sauce nuoc-mam
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • ½ cuillère à café de purée de piment

PRÉPARATION

Pour réaliser la marinade de la viande, mélangez une cuillère à soupe d’huile d’olive, la  purée de piment, la sauce soja, la sauce nuoc-mam, l’ail écrasé et le gingembre frais râpé.
Coupez les tiges de citronnelle en deux dans le sens de la longueur et émincez-les.
Taillez la viande en fines lamelles.
Réunissez la marinade, le boeuf et la citronnelle puis réservez au frais pendant 30 minutes.
Émincez l’oignon et les poivrons.
Dans une sauteuse ou un wok, faites chauffer une cuillère à soupe d’huile puis ajoutez  l’oignon et les poivrons.
Laissez dorer environ 10 minutes à feu vif en mélangeant régulièrement.
Ajoutez le boeuf avec la marinade et faites colorer pendant environ 5 minutes (un peu moins si vous souhaitez une viande rosée).
Attention à ne pas saler car la sauce soja de la marinade est riche en sel.
Servez avec un riz blanc, de préférence du riz thaï.

N'hésitez pas à visiter l'annuaire boosterblog :
http://www.boosterblog.com

jeudi 6 mars 2014

LE LEXIQUE DU DIABETE

Un petit lexique pour tous les diabétiques :

Acides gras : éléments qui composent les matières grasses. Ils se présentent sous diverses formes : monoinsaturés, polyinsaturés, saturés et trans.

Acidocétose : complication grave pouvant se développer chez les personnes diabétiques quand les glycémies sont élevées et que les corps cétoniques s'accumulent dans le sang.

Activité physique : toute forme de mouvement résultant en une augmentation de la dépense énergétique.

Antidiabétiques oraux : médicaments sous forme de comprimés contribuant au contrôle du diabète. Selon la classe, ils agissent en augmentant la production d'insuline, en aidant les cellules à mieux capter l'insuline, en aidant les cellules à mieux utiliser le glucose, en diminuant la production de glucose par le foie ou encore en retardant l'absorption de certains glucides.

Artère : gros vaisseau sanguin transportant le sang du coeur vers les différentes parties de l'organisme.

Artériosclérose : épaississement, durcissement et manque d'élasticité des artères.

Athérosclérose : plaques graisseuses dans les artères.

Capillaire : vaisseau sanguin très petit joignant les artères et les veines.

Cellule : plus petite unité constituant un être vivant. Les tissus et les organes du corps humain sont composés de cellules.

Cétonurie : présence de corps cétoniques dans l'urine. Cela indique un mauvais contrôle du diabète.

Cholestérol alimentaire : variété de matières grasses que l'on trouve dans les aliments d'origine animale.

Cholestérol HDL : souvent appelé bon cholestérol et fabriqué par l'organisme. C'est un transporteur qui enlève le cholestérol du sang pour l'emmener au foie. Un taux élevé de HDL cholestérol (High Density Lipoprotein) peut contribuer à diminuer les risques cardiovasculaires.

Cholestérol LDL : souvent appelé mauvais cholestérol et fabriqué par l'organisme. Il transporte le cholestérol vers le sang. Le LDL cholestérol (Low Density Lipoprotein) favorise l'accumulation de plaques graisseuses dans les artères (ou athérosclérose) et favorise l'apparition de maladies cardiovasculaires.

Cholestérol sanguin : variété de matières grasses produites surtout par l'organisme. Une faible partie du cholestérol alimentaire se retrouve dans le sang. Il est influencé par la consommation de gras en général, plus particulièrement de graisses saturées.

Corps cétoniques : produits chimiques provenant de la dégradation des graisses que l'on peut trouver dans le sang et l'urine des diabétiques mal contrôlés. L'acétone est un des corps cétoniques. On le retrouve principalement chez les diabétiques de type 1.

Endocrinologue : médecin spécialiste des maladies des glandes, comme la thyroïde, le pancréas, les surrénales, etc....

Exercice : forme d'activité physique, organisée et structurée, sportive ou de loisir dans le but précis d'améliorer la condition physique.

Fibres alimentaires : constituant des végétaux. Certaines fibres alimentaires peuvent ralentir l'absorption du sucre et aider à diminuer le cholestérol.

Fructosamine : la fructosamine est un témoin du niveau moyen du glucose dans le sang au cours des deux-trois dernières semaines.

Glucagon : hormone produite par le pancréas dont la fonction est d'augmenter le taux de glucose dans le sang.

Glucides : termes comprenant l'ensemble des différents sucres qu'ils soient simples ou complexes.

Glucose : sucre simple s'avérant une des principales sources d'énergie de l'organisme.

Glycémie : taux de glucose dans le sang.

Glycosurie : présence de glucose dans les urines.

Gras monoinsaturés : matières grasses contenues dans certains aliments comme l'huile d'olive, huile de canola, certaines margarines molles, avocats, noix et graines (arachides, amandes, noisettes, pacanes, pistaches et noix de cajou). Ils peuvent faire baisser le taux de cholestérol en plus de contribuer au maintien et à l'augmentation du bon cholestérol (HDL).

Gras polyinsaturés : matières grasse contenues dans certains aliments comme l'huile de lin, soja, tournesol, carthame, maïs, certaines margarines molles, les poissons, quelques noix et graines ( grenoble, pin, citrouilles, tournesol et lin). Ces gras contribues à faire baisser le taux de cholestérol sanguin. On y trouve les gras oméga 6 et oméga 3 qui sont très bon pour la santé.

Gras saturés : matières grasses contenus dans certains aliments d'origine animale comme les produits laitiers (fromages, crème,...), les viandes, le saindoux, ainsi que les huiles de coprah, de palmiste et de palme. Ces gras contribuent à l'augmentation du mauvais cholestérol (LDL).

Gras trans (ou hydrogénés) : matières grasses contenues dans certains aliments fabriqués avec des huiles végétales hydrogénées, du shortening, ou de margarine à base d'huile partiellement hydrogénée. Ces gras sont présent dans les aliments comme les biscuits, muffins, beignets, croissants, pâtisseries, barres tendres,.... lisez bien les étiquettes pour connaître le type d'huile contenue dans ce genre d'aliments. Ils contribuent à augmenter le taux de mauvais cholestérol (LDL) et à diminuer le taux de bon cholestérol (HDL).

Hémoglobine glyquée ou glycosylé (A1C) : partie de l'hémoglobine liée au glucose, permettant d'évaluer le contrôle du diabète lors des deux à trois derniers mois.

Hormone : substance produite par une glande, agissant sur le fonctionnement d'organes spécifiques.

Hyperglycémie : augmentation du taux de glucose dans le sang au dessus des valeurs normales.

Hyperinsulinisme : production trop importante d'insuline par le pancréas ou trop grande quantité d'insuline injectée dans le corps.

Hypoglycémie : diminution du taux de glucose dans le sang au dessous des valeurs normales.

Îlots de Langerhans : ensemble des cellules du pancréas responsable de la production d'insuline et de glucagon.

Indice de masse corporelle : une façon de mesurer le poids santé.

Insuline : hormone sécrétée par le pancréas ayant pour fonction d'abaisser le taux de glucose dans le sang et de permettre aux cellules d'utiliser le glucose.

Insulinodépendant : diabète traité avec des injections d'insuline.

Insulinothérapie : traitement utilisant des injections d'insuline.

Lipides : terme utilisé pour désigner les matières grasses.

Lipodystrophie : bosses ou creux pouvant apparaître aux sites d'injection de l'insuline.

Métabolisme : ensemble des transformations des aliments dans l'organisme.

Néphrologue : médecin spécialiste des maladies du rein.

Néphropathie : affection du rein pouvant aller jusqu'à l'arrêt de sa fonction. Souvent une complication du diabète de type 1 et 2.

Neurologue : médecin spécialiste des maladies du système neurologique.

Neuropathie : maladie du système nerveux, fréquemment une complication du diabète. Elle peut causer des douleurs ou des paralysies. Elle se manifeste souvent par des petits picotements, des fourmillements ou encore une perte de sensation.

Oedème : enflure, gonflement.

Ophtalmologiste : médecin spécialiste des maladies de l'oeil.

Pancréas : glande responsable de la production d'hormones dont l'insuline et le glucagon, et de substances nécessaires à la digestion (enzymes).

Poids santé : poids associé au plus faible risque pour la santé d'une personne. Il se calcule en fonction de la taille et du poids.

Pompe implantable : appareil inséré sous la peau, muni d'un mécanisme contribuant à libérer de l'insuline dans le sang.

Protéine : élément spécifique de la matière vivante. Elles sont nécessaires à la construction, la réparation et au renouvellement de tous les organes du corps humain.

Rétinopathie : maladie de la rétine. Très souvent une complication du diabète, surtout de type 1. Elle peut causer une baisse importante de la vision, et dans les cas les plus graves, la cécité.

Stylo-injecteur : dispositif ayant l'apparence d'un stylo utilisé pour l'administration d'insuline.

Substituts de sucre : substances fabriquées en industries, au goût sucré, ayant une valeur énergétique faible ou nulle. Généralement, elles ont peu d'influence sur la glycémie.

Triglycérides : types de matières grasses que l'on trouve dans le sang et dans les réserves de gras de l'organisme.

Veine : vaisseau sanguin transportant le sang vers le coeur.




lundi 3 mars 2014

LE DIABETE ET LE CHOLESTEROL

Avez-vous fait vérifier votre cholestérol récemment???

La plupart des adultes atteints de diabète de type 1 ou 2 sont à risque élevé de maladies cardiovasculaires, comme les crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux, même lorsque leur cholestérol LDL est "normal". Ce risque augmente lorsque leur cholestérol LDL est élevé.

Les adultes atteints du diabète doivent faire vérifier leur cholestérol tous les 1 à 3 ans.
Des analyses plus fréquentes peuvent s'avérer nécessaires chez les personnes qui prennent des médicaments pour le cholestérol. Discuter toujours de vos résultat avec votre médecin et les autres membres de votre équipe de soins de santé.

Est ce qu'on vous a avisé que votre cholestérol était élevé???

Lorsque l'on parle de cholestérol élevé, on se réfère habituellement au cholestérol LDL ou "mauvais cholestérol". C'est pourquoi l'objectif principal consiste à réduire le cholestérol LDL. La plupart des adultes ont besoin de médicaments (comme des statines) pour y arriver. Le contrôle du poids, une saine alimentation et la pratique régulière d'une activité physique favorisent également l'atteinte de ces objectifs.

La gestion du diabète requiert un bon contrôle de la glycémie, de la tension artérielle et du cholestérol.

Comment puis-je gérer mon cholestérol en choisissant mon mode de vie???

En plus de prendre vos médicaments pour le cholestérol tel que prescrits, le fait d'avoir un poids santé , d'avoir de saines habitudes alimentaires, et de pratiquer régulièrement une activité physique vous aide à gérer votre cholestérol et à réduire le risque d'être atteint de maladies cardiovasculaire.

Comment réduire le cholestérol LDL???

Une saine alimentation

1) Choisissez des aliments plus faibles en gras.

2) Limitez votre consommation de graisses saturées.

3) Evitez les graisses trans ( hydrogénées).

4) Consommez moins d'aliments renfermant du cholestérol.

5) Choisissez des aliments riches en fibres.

Dimensions corporelles

De nombreux moyens permettent d'évaluer le poids santé. Demandez à votre équipe de soins de santé de vous renseigner sur votre indice de masse corporelle (IMC), votre tour de taille et vos objectifs en matière de poids.

Une réalité :
Vous courrez plus de risque pour la santé lorsque la plus grande partie de votre poids se situe autour de l'abdomen.
Si vous avez un excès de poids, le fait de perdre de 5 à 10 % de votre poids grâce à la pratique d'une activité physique et à une saine alimentation peut vous aider à améliorer votre taux de cholestérol.

Activité physique

La pratique régulière d'une activité physique peut vous aider à gérer globalement votre diabète et à améliorer votre santé cardiovasculaire. Visez au moins 150 minutes d'activité chaque semaine, soit une séance de 30 minutes ou trois séances de 10 minutes pendant cinq jours de la semaine.
Demandez à votre équipe de soins de santé de vous fournir des trucs pouvant vous aider à commencer une activité physique ou à continuer de la pratiquer régulièrement

En résumé, le fait d'être atteint du diabète augmente votre risque de maladies cardiovasculaires.
Demandez à votre médecin et à votre équipe de soins de santé de vous indiquez des moyens permettant d'améliorer votre taux de cholestérol afin de réduire ce risque.