lundi 27 mars 2017

"On ne s'adapte pas au diabète, c'est le diabète qui doit s'adapter à nous"

PORTRAIT DE LA SEMAINE
À l'occasion de la journée mondiale du diabète lundi 14 novembre 2016, nous avons rencontré Sarah Buré, présidente de l'association Diatonic à Besançon ainsi que Lucy et Wendy ses deux filles atteintes de diabète de type 1. Quand et comment le diabète a-t-il été détecté ? À quoi ressemble leur quotidien ? Quelles évolutions dans leur soin ? C'est le portrait (de famille) de la semaine… 

Carte d'identité

  • Sarah Buré
  • Née le 17 décembre 1980 à Tiverton (sud-ouest de l'Angleterre)
  • Mariée à Matthieu, restaurateur à Baume-les-Dames "Le Caveau"
  • Métier : enseignante au Centre de linguistique appliquée (CLA) à Besançon. Elle est également présidente de l'association Diatonic depuis 2011.
  • Deux enfants : Lucy, 10 ans et Wendy, 6 ans
  • Habitent à Roulans (près de Besançon)
Sarah et Matthieu Buré ont eu leur premier enfant en 2007 : Lucy. Après des premières années sans inquiétude, les premiers symptômes du diabète se sont manifestés lorsque la petite fille a 3 ans. "Elle avait très soif et recommençait à faire pipi au lit", nous raconte Sarah. Tels sont les principaux signes du diabète de type 1 que l'on rencontre le plus souvent chez les jeunes patients. "On a eu beaucoup de chance, car même le médecin traitant a repéré les signes et a tout fait pour que Lucy soit prise en charge", se souvient la maman, "mais pendant les trois jours qui ont suivi l'annonce j'étais bouleversée, c'était vraiment l'inconnu pour nous. Quand on arrive à l'hôpital, c'est tout un apprentissage de vocabulaire, d'une façon de vivre complètement différente, du coup c'est vraiment un choc au départ". La petite fille est alors hospitalisée pendant 10 jours à l'hôpital Minjoz à Besançon. Lors du retour à la maison, "c'était comme d'accueillir un nouveau-né à la maison" avec nouvelles habitudes qui doivent s'installer au sein du foyer, "on n'est pas habitués, on est angoissés", précise la mère de famille.

Des nuits blanches...

Pendant la première semaine, Matthieu et Sarah son inquiets le jour et surtout la nuit pour leur enfant, car "le taux de sucre va beaucoup fluctuer et il faut le temps d'adapter les doses d'insuline. Les premiers jours, le taux d'insuline peut être trop fort ou pas assez, et là on est vraiment dans l'inconnu". Les parents se lèvent chaque nuit pour contrôler le taux de sucre de leur enfant. Cette surveillance et ce souci étant permanents, Sarah décide d'arrêter de travailler pendant 6 mois. "Je ne voyais pas comment je pouvais confier Lucy à quelqu'un avec toutes ces contraintes, c'était impossible à mes yeux", nous raconte-t-elle, "j'ai eu la chance de pouvoir m'arrêter comme ça, mais pour d'autres parents ce n'est pas toujours possible".

"Je ne pouvais plus continuer comme ça"

Wendy était un bébé à cette époque-là. Sarah a donc pu enchaîner son congé de maternité et son arrêt de travail pour pouvoir se consacrer entièrement et plus longtemps à ses enfants et plus particulièrement à Lucy. "J'étais même coupable au départ parce que j'avais le nourrisson et l'enfant diabétique et c'était l'enfant diabétique qu'on mettait en priorité et le biberon attendait", explique Sarah, "c'était très dur à gérer".
Après les 6 mois d'arrêt de travail, Sarah "ne pouvait plus continuer comme ça", à mettre sa vie professionnelle de côté au service de la maladie. "On a eu énormément de chance à Roulans parce que l'école de Lucy s'est impliquée, le périscolaire s'est impliqué, les infirmières libérales du secteur sont toujours impliquées, une nounou s'est impliquée et on a pu trouver une organisation qui nous a permis de reprendre une ville normale", explique Sarah. Toutes ces personnes ont dû apprendre à gérer la maladie, et ça a fonctionné "grâce à leur motivation et leur ouverture d'esprit". 

Du pic-pic au capteur : "C'est la liberté ! C'est incroyable !" 

Depuis environ 6 mois, Lucy et Wendy ne se piquent plus le doigt pour connaître le taux de sucre qu'elles ont dans le sang. Ce qu'elles appelaient le "pic-pic" s'est transformé en "scan" et en capteur qu'elles portent en permanence.
En haut de l'un de leurs bras, elles portent un capteur dans la peau. Lorsqu'elles souhaitent connaître leur taux de sucre dans le sang, elles passent un appareil sur ce capteur qui scanne et qui donne automatiquement le taux de sucre. En fonction de cela, elles écrivent les chiffres sur leur pompe, c'est-à-dire un appareil qu'elles portent en jour et nuit relié au cathéter (qui se change tous les trois jours) qu'elles placent où elles le souhaitent au niveau du bassin. Lucy le porte en bas de son dos, Wendy préfère sur son ventre.
Avant d'utiliser ce système, Lucy et Wendy, comme la plupart des diabétiques, devaient se piquer le doigt au moins six fois par jour. Un acte peu anodin et qui ne passe pas inaperçu dans une journée puisqu'il faut se désinfecter le doigt, se piquer et se désinfecter une nouvelle fois, cela prend du temps. "J'adore ce système-là", nous informe Lucy, "c'est la liberté ! C'est incroyable ! Le système du capteur est génial, ça devenait énervant de faire pic-pic au bout du doigt", se réjouit-elle. La fillette nous explique que "si on utilise les injections plutôt que la pompe, on ne peut pas manger ce qu'on veut". 

La journée "type" de Lucy 

Dès son réveil le matin, Lucy scanne son bras pour contrôler son taux de sucre dans le sang. Elle rentre ensuite les chiffres dans sa pompe afin de recevoir la dose exacte d'insuline. Ensuite, elle prend son petit déjeuner. En général, deux tranches de pain grillé avec du beurre et du Marmite (marque britannique de pâte à tartiner salée à base d'extrait de levure de bière) et un verre d'eau ou un chocolat chaud. Lucy fait ensuite le bolus avec la pompe. Ce terme désigne une dose de d'insuline. 
Avant la récréation vers 10 heures, Lucy vérifie une seconde fois son taux de sucre avec le scanner, entre les chiffres dans la pompe qui indique s'il lui faut une dose d'insuline ou de sucre. "J'ai souvent besoin de sucre à la récréation", précise la fillette.
À 11 h 30, Lucy mange à la cantine. Elle réitère une nouvelle fois le contrôle de sucre et une infirmière libérale passe rendre visite à Lucy pour savoir tout se passe bien. L'écolière doit effectuer un nouveau contrôle du taux de sucre dans le sang après manger, entrer le nombre de glucides consommés pour s'administrer la dose d'insuline. "Le personnel de la cantine pèse tous les aliments dans l'assiette de Lucy pour pouvoir calculer le nombre de glucides qu'elle consomme", précise Sarah.
À 15 heures, à la récréation, Lucy contrôle une nouvelle fois son taux de sucre. Une infirmière vient également la voir à ce moment de la journée. "J'ai même une copine qui m'aide à faire le scan", précise-t-elle, "les camarades d'école sont intéressés, veulent aider, et veillent sur elle", ajoute sa maman.
Lorsque la fillette sort de l'école à 16 heures, elle prend son goûter à la maison : en général, elle mange un petit sachet de mini BN au chocolat avec, parfois, une compote. Sans oublier de contrôler son taux de sucre avant et après manger.
Au dîner, Lucy refait une nouvelle fois un "scan" avant et après manger. 
La fillette et sa soeur doivent également contrôler le taux d'acétone dans le sang. Quel est le lien avec le diabète ? L'acétone est une des trois substances issues de la dégradation des graisses dans l'organisme. Ces graisses sont synthétisées par le foie et transformées en glucose. Dans le cas d'un diabète, l'acidocétose est le signe d’une hyperglycémie liée à un manque d'insuline et doit être prise au sérieux. L'insuffisance des taux sanguins d'insuline, à l'origine de l'acidocétose diabétique se produit quand le pancréas n'en secrète pas suffisamment (diabète de type 1). "Si le taux d'acétone est en train d'augmenter avec une glycémie qui reste élevée, cette situation peut conduire à l'hôpital avec une acidocétose et provoquer un coma, car le corps est empoisonné par l'acétone", nous explique Sarah, "il faut réagir vite", précise-t-elle.

Aucune limite ! 

Lorsque Lucy fait du sport, elle doit faire très attention à ne pas être en hypoglycémie. C'est pourquoi elle contrôle son taux de sucre avant : s'il est trop faible, elle mange un sucre. Le contrôle s'effectue également après le sport.
La pompe et le cathéter ne la gène en rien pour faire du sport, nager à la piscine (pompe étanche) ou pour réaliser d'autres activités de la vie d'une fillette dynamique et pétillante comme Lucy et sa petite sœur Wendy. Rien ne les arrête ! 
D'ailleurs, l'aînée a pu partir en classe verte plusieurs jours avec son école au printemps dernier. Une infirmière est venue lui rendre visite plusieurs fois pour s'assurer qu'il n'y avait aucun problème avec le cathéter de Lucy ou avec la pompe. Au-delà de ça, elle a pu s'amuser et profiter avec ses amis. "En 2010, je n'aurais jamais imaginé qu'en 2016 Lucy partirait en classe verte", nous confie sa Sarah. 

Rendez-vous à l'hôpital tous les deux mois… 

Sarah emmène ses deux filles à l'hôpital tous les deux mois pour une visite-bilan des dernières semaines. Une visite qui prend un après-midi entier pendant laquelle Lucy et Wendy sont pesées, examinées (en particulier le dos et le ventre) et font un test glycémique "spécial" pour savoir ce qu'il s'est passé les trois derniers mois : évolution du taux de sucre, du taux d'insuline, etc. Cette visite est également l'occasion de faire le point sur les résultats du mois précédent afin d'augmenter ou non la dose permanente d'insuline qui se glisse dans le sang de Lucy et Wendy 24 heures sur 24 par la pompe. C'est ce qu'on appelle le basal. 

Les fêtes d'anniversaire et de Noël, des occasions pour se faire plaisir et manger des bonbons

Même si Lucy ne raffole pas des bonbons, Wendy adore ça ! Alors parfois, Sarah et Matthieu décident laisser un peu plus de liberté aux enfants. Avec modération, elles ont le droit de manger quelques bonbons et sucreries. Les filles oublient les soucis le temps de quelques heures (mais pas les parents !) "Si on restreint les enfants à manger tel ou tel aliment, il y a un jour où ils ne voient plus que ça et ça devient une véritable obsession comme les personnes qui sont au régime", compare Sarah. Sans pour autant en abuser, Lucy et Wendy s'accordent donc des instants, même s'ils sont rares, "pour oublier le diabète".
Aujourd'hui, la philosophie de la famille Buré est : "On ne s'adapte pas au diabète, c'est le diabète qui doit s'adapter à nous".
Un article de MA COMMUNE INFO.  un site d'actualité de Besançon.

jeudi 5 février 2015

POURQUOI LE CONTROLE DU POIDS EST IL IMPORTANT...???

Un excès de poids correspond pratiquement toujours à un excès de graisses et se concentre souvent au niveau de la taille. Or, c'est cette graisse qui va empêcher l'action de l'insuline.

Si une ou plusieurs personnes de votre famille ont un diabète de type 2, il est très probable que vos gènes ne soient pas très favorables... et votre risque de développer un diabète est alors important.

Il est alors encore plus important de "gagner" des crans de ceintures que des kilos sur la balance, même si les deux paramètres évoluent généralement dans le même sens.

Si vous perdez du tour de taille, votre insuline (ou celle que vous injectez) agira plus facilement, il en faudra donc moins (ou moins de médicaments).

Cela permettra également "d'économiser" votre pancréas qui aura besoin de forcer pour fabriquer plus d'insuline.

Zoom sur l'IMC...!!!

L'IMC (Indice de Masse Corporelle) se calcule avec la formule suivante : poids (kg)/taille² (m).

A titre d'exemple, un individu ayant une taille de 1,70 m et un poids de 90 kg a un IMC de 90/(1,7x1,7) = 31,1kg/m². L'IMC a ses limites, mais rend de grands services car l'évaluation du risque se fait souvent en fonction de l'IMC.

                                                                         

mercredi 28 janvier 2015

J'AI PEUR DES HYPOGLYCEMIES. QUE FAIRE ???

La définition "officielle" d'une hypoglycémie est une glycémie à moins de 0,60 g/L (60mg/dL) mais en pratique, on considère souvent qu'une hypoglycémie correspond à une glycémie à moins de 0,70g/L (70mg/dL). Attention, de réels symptômes peuvent survenir en cas de baisse rapide de la glycémie (passer rapidement de 3 g/L à 1 g/L par exemple.

Les symptômes sont variables d'une personne à l'autre, mais on observe souvent des palpitations, des tremblements, des "fringales", des sueurs.

Une fois l'hypoglycémie corrigée, pour éviter qu'elle ne se reproduise, il faut en trouver la cause (mais manger avant de chercher, sinon de toute façon vous n'aurez pas les idées claires!) : repas insuffisant ou décalé, activité physique imprévue,...

Essayer d'anticiper ces situations et adaptez votre traitementselon les indications de votre médecin.

Parfois vous ne trouverez pas de cause.

Si les hypoglycémies se répètent, contactez votre médecin.

Zoom sur la correction des hypoglycémies :

Pour corriger une hypoglycémie, 15 g de glucides suffisent généralement à augmenter la glycémie de 50 mg/dL.
Essayez de vous limiter à 15 g de glucides et vérifier votre glycémie 20 minutes après. Vous verrez...!!!

Il faut choisir des aliments purement sucrés (sucre, fruit, jus de fruit, miel, pâtes de fruit) car les graisses ralentissent l'absorption du sucre. Un aliment liquide (eau sucrée, jus de fruit, soda non light) agira beaucoup plus vite qu'un aliment solide.
Il faut environ 20 minutes pour que les symptômes disparaissent.

15 g de glucides, c'est 3 sucres mais aussi 1 fruit (orange, petite pomme), 15 cl (1/2 canette) de jus de fruit ou de soda non light.

Vous devez TOUJOURS  avoir du sucre sur vous si vous êtes traité par insuline ou avec certains comprimés.

                                                                         


mardi 27 janvier 2015

J'AI MAL AUX DOIGTS A FORCE DE ME PIQUER POUR MESURER MA GLYCEMIE...!!!

La plupart des stylos autopiqueurs permettent d'obtenir une goutte de sang de façon quasi indolore sous réserve qu'ils soient bien utilisés :

1) Piquer le côté de la dernière phalange du doigt (jamais le bout du doigt : terminaisons nerveuses plus nombreuses), éviter le pouce et l'index.

2) Il faut changer la lancette à CHAQUE test. Sauf si vous possédez un stylo autopiqueur de style "multiclix", vous la changerais au bout du sixième test.

3) Lavez vous les mains : si vous venez de toucher un aliment (un fruit), le sucre que vous aurez au bout du doigt peut fausser le résultat et vous donner un chiffre élevé.

4) Utilisez de l'eau chaude pour vous lavez les mains avant de vous piquer le bout du doigt : cela favorise l'arrivée du sang.

5) Choisissez avec votre médecin un lecteur dont les bandelettes nécessitent une quantité minime de sang.

6) N'utilisez pas d'alcool sur le doigt avant de vous piquer ni aucun autre produit qui risquerait de fausser le résultat.

7) Certains lecteurs permettent de prélever du sang ailleurs qu'au bout du doigt mais il y a des précautions à respecter : parlez en à votre médecin.

8) Il faut insister sur le fait que le stylo autopiqueur est instrument PERSONNEL qui ne doit en aucun cas être prêté même en changeant la lancette.


                                                                         

mardi 20 janvier 2015

POURQUOI Y A T IL UN ECART ENTRE LA MESURE DE LA GLYCEMIE DU LABORATOIRE ET CELLE DE MON LECTEUR???

Le sang utilisé pour les 2 mesures est différent :

1) Le sang total, prélevé au bout du doigt pour la mesure faite avec un lecteur de glycémie.

2) Le plasma, issu du prélèvement sanguin pour l'analyse effectuée au laboratoire.

Une différence de 20 % entre ces 2 valeurs est tolérée car n'entraînant aucune conséquence clinique.

Pour que les valeurs soient comparables, il faut qu'elles aient été mesurées exactement au même moment ( amenez votre lecteur avec vous au laboratoire et faites une glycémie comme d'habitude au bout du doigt).

Un écart de 20 % du lecteur est toléré. Mais au fond, l'important est que le résultat ne change pas votre décision.

Il est fortement déconseillé de procéder à une comparaison de résultats entre deux lecteurs de glycémie, qui, de toutes façons, ne vous donneront pas le même résultat.


                                                                               

mardi 13 janvier 2015

QUELS SONT LES RISQUES A LONG TERME SI JE NE ME TRAITE PAS???

Le risque existe dans les 2 types de diabète :

Il n'y a pas de "petit" diabète. Le risque de complications chroniques existe quel que soit le diabète mais toutes ces complications peuvent être prévenues ou retardées avec un traitement précoce et bien suivi.
Elles touchent :

1) Les yeux (rétinopathie) : Aucun ressenti avant que les lésions ne soient très avancées. Il faut faire un fond d'oeil tous les ans pour détecter des lésions débutantes et les traiter.

2) Les reins (néphropathie) : L'atteinte initiale ne peut se détecter qu'avec un dosage annuel de microalbuminurie. S'il est anormal, il existe des médicaments permettant (au moins au stade initial) de revenir en arrière.

3) Les nerfs (neuropathie) : Sensations désagréables (brûlures, piqûres) des pieds mais plus souvent une insensibilité de ceux-ci exposant à des plaies qui mettent très longtemps à cicatriser.

4) Le coeur et les artères : Le risque de faire un infarctus est pratiquement comparable au risque de quelqu'un qui aurait déjà fait un infarctus.

Zoom sur l'hypertension artérielle.

Si vous êtes diabétique, il faut maintenir votre tension artérielle à moins de 130/80 mmHg (ou 13/8) car l'hypertension artérielle:

1) Augmente le risque cardiovasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral...).

2) Aggrave la rétinopathie (atteinte des yeux).

3) Aggrave la néphropathie ( atteinte des reins) : les reins sont des filtres qui éliminent certaines substances de votre sang. Si vous faites passer de l'eau sous forte pression dans un filtre à café, il s'abîmera plus que si l'eau passe sous faible pression. C'est la même chose pour les reins..!!!

Si votre tension artérielle est trop élevée, il faut réduire votre consommation de sel, essayer de perdre du poids (si embonpoint), et si cela ne suffit pas, prendre les traitements que vous prescrira votre médecin.

J'ouvre une parenthèse pour afficher ma solidarité :






mardi 30 décembre 2014

POURQUOI CERTAINS DIABETIQUES PRENNENT-ILS DES COMPRIMES ET D'AUTRES DE L'INSULINE???

Le diabète de type 2 est une maladie évolutive. Lors du diagnostic, 50% des cellules du pancréas sont déjà "épuisées" sans retour possible.

Le pancréas va continuer à s'épuiser jusqu'à ce qu'il ne puisse fabriquer d'insuline et que l'on soit obligé d'en apporter sous forme d'injections.

L'évolution du diabète ne peut pas être évitée mais il est possible de la retarder en maintenant un bon équilibre glycémique grâce à une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et des médicaments.

Finalement, après un délai plus ou moins long (très prolongé si le diagnostic est précoce et un bon équilibre est maintenu),l’insuline sera nécessaire.

Elle ne doit pas faire peur : elle permet au contraire de sauver de nombreuses années de bonne qualité de vie au prix d’une ou plusieurs injections par jour ne prenant que quelques secondes, pouvant être faites très discrètement grâce aux stylos injecteurs et étant parfaitement indolores.

Il ne faut pas trop attendre pour débuter l’insuline sinon des complications risquent d’apparaître.

Zoom sur les traitements :

La tendance est souvent d’arrêter les traitements une fois que la glycémie, la tension artérielle ou le cholestérol sont normalisés.

Le diabète et toutes les anomalies qui l’accompagnent sont des maladies chroniques.

Arrêter le traitement reviendrait à enlever ses lunettes une fois que l’on voit bien!
Si votre glycémie s’est normalisée, c’est grâce au traitement (et bien sûr aussi à l’alimentation que vous surveillez).
Si vous arrêtez le traitement, la glycémie remontera… Si vous ne tolérez pas le traitement, parlez-en à votre médecin et/ou à votre pharmacien.

Parfois, de simples conseils peuvent améliorer les choses. Sinon, il y a toujours une autre possibilité de traitement.

 Mais n’arrêtez pas le traitement de vous-même!